Une tendance haussière a touché la facture d'importation des composants destinés au montage automobile (CKD-SKD), durant le 1er trimestre 2019, selon la Direction générale des Douanes (DGD). Concernant les kits (CKD-SKD) destinés au montage automobile, l'Algérie a importé 920,86 millions dollars de kits durant le 1er trimestre 2019, contre 758,47 millions de dollars pendant la même période de l'année passée, ce qui donne une hausse de plus de 21,41%. Pour ce qu'est des collections SKD destinées au montage des véhicules légers, le montant d'importation a atteint 694,23 millions de dollars au 1er trimestre 2019, contre 652,66 millions de dollars en 2018. Une augmentation de près de 41,6 millions de dollars (+6,37%), selon une précision donnée de la part la Direction des Etudes et Prospectives des Douanes (DEPD). Ladite direction a révélé également que les importations de collections SKD, destinées au montage des véhicules de transport de personnes et de marchandises, ont atteint 226,63 millions de dollars durant les trois premiers mois de l'année, contre 105,81 millions de dollars à la même période. Ce qui donne une augmentation de 120,82 millions de dollars (114,2%). Par ailleurs, les importations des pièces détachées servant à l'entretien des véhicules d'occasion, ont connu une augmentation à 102,23 millions de dollars au 1er trimestre 2019, contre 76,70 millions de dollars durant la même période de 2018, soit une hausse de 26,53 millions de dollars (+33,29%). La même chose pour la facture des importations des tracteurs, qui a atteint 59,17 millions de dollars, contre 46,80 millions de dollars, avec une augmentation de 26,43%. En effet, des décisions "importantes" ont été prises, lors d'une réunion du Conseil du gouvernement, le 8 mai dernier, pour limiter les importations et réduire le déficit de la balance des paiements et préserver les réserves de change. Ces décisions visent, essentiellement, la réduction de la facture d'importation des kits CKD-SKD destinés au montage des voitures touristiques, et ceux destinés à la fabrication des produits électroménagers. Pour sa part, le ministre des Finances a été chargé, lors de cette réunion, de formuler des propositions concrètes et pratiques, applicables lors du prochain conseil du gouvernement, relatives aux mesures susceptibles de réduire la facture d'importation des produits électroménagers et électroniques ainsi que des téléphones portables.