Le rapport final sur les résultats de l'élection présidentielle de jeudi dernier, devrait être soumis au Conseil constitutionnel dans la matinée d'hier dimanche, soit dans les 48 h suivant l'annonce desdits résultats par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Tel que prévu dans l'article 148 de la loi organique portant sur l'organisation des élections présidentielles. Le Conseil constitutionnel, a indiqué le chargé à la communication à l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) Ali Draâ, dispose d'une période de dix jours, à compter de la date de dépôt des PV des commissions électorales pour statuer sur les résultats définitifs de ce scrutin présidentiel. «Le Conseil constitutionnel annoncera les résultats définitifs de cette élection présidentielle au cours de la période du 16 au 25 décembre courant, et les résultats qui seront annoncés par le Conseil ne peuvent faire l'objet d'aucun rejet ou appel, a-t-il rappelé. En l'absence de recours des candidats perdants sur les résultats définitifs de l'élection présidentielle, dont le scrutin s'est déroulé jeudi dernier, qui ont accepté le verdict des urnes, le président élu, Abdelmadjid Tebboune, a poursuivi Ali Draa, devrait prêter serment d'ici la fin de la semaine courante, au plus tard, début de la semaine prochaine, selon la télévision nationale. Rappelant que la date limite pour la prestation de serment, est du ressort des services de la présidence de la République. Sur un autre registre, le directeur de communication de l'ANIE, évoquant la prochaine révision de la Constitution et de la Loi électorale, annoncées par le président élu, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué que les cadres de l'ANIE y seront associés aux côtés d'experts en la matière. « Le mandat de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) court jusqu'en 2023 », a-t-il affirmé en réponse à la question sur le devenir de cette instance maintenant que l'élection présidentielle ait eu lieu. Le chargé à la communication à l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Ali Draâ, a relevé que l'instance qu'il représente a travaillé dans la transparence. « La transparence et la régularité du scrutin sont sacrées pour l'ANIE, qui s'était attelé, fermement, à leur réalisation en collaboration avec tous les partenaires, en l'occurrence les candidats, les médias et les citoyens », a-t-il dit. Ali Draa a, en outre, rappelé que l'ANIE était seule habilitée à organiser l'élection et que son objectif était de garantir la régularité du scrutin. « L'Autorité n'acceptera aucune ingérence dans ces prérogatives, que ce soit d'un simple président d'APC ou du Premier ministre en passant par les walis et les chefs de Daïras», avait-il indiqué dans une précédente conférence de presse. Au cours que laquelle il avait appelé les candidats, les médias et les citoyens à dénoncer toute tentative de fraude d'où qu'elle provienne et exhorté tout candidat témoin de fraude, même en sa faveur, de se retirer et de la dénoncer afin de sortir par la grande porte. L'ANIE, avait-il poursuivi, a décidé de permettre à tout citoyen, qui ne détenait pas de carte d'électeur, d'accomplir son devoir électoral en présentant uniquement une pièce d'identité au centre de vote où il est inscrit. Près de vingt-cinq millions d'électeurs (24.474.161) dont 914.308 inscrits au niveau des centres diplomatiques et consulaires à l'étranger, avaient à choisir entre les cinq candidats en lice pour la magistrature suprême à savoir Ali Benflis, Abdelmadjid Tebboune, Azzedine Mihoubi, Abdelaziz Belaid et Abdelkader Bengrina.