Des sources médiatiques ont rapporté que le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed à Alger a convoqué hier, lundi, l'ancien Secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, et l'ex-député FLN de la wilaya d'Annaba, Baha Eddine Tliba, tous deux emprisonnés à El-Harrach, pour une confrontation concernant, entre autres, le financement de campagnes électorales, notamment les dernières élections législatives. Rappelons que, contrairement aux fantasmes à base de mensonges, alimentés dans l'opinion publique par des blogueurs propagandistes et manipulateurs confortablement installés à l'étranger, le député Baha Eddine Tliba avait été placé sous mandat de dépôt à la prison d'El Harrach, à l'issue de son audition par le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed (Alger). Baha Eddine Tliba est accusé notamment de «blanchiment d'argent et financement occulte de partis politiques». En septembre dernier, l'Assemblée populaire nationale (APN) avait voté, lors d'une séance à huis clos, la levée de l'immunité parlementaire de Baha Eddine Tliba, suite à une demande du ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Les blogueurs qui ont raconté des tas de boniments sur Tliba dans le but, vain, de discréditer la justice algérienne, ont été contraints à une gymnastique ridicule pour tenter de sortir leur position peu enviable de «pris en flagrant délit de mensonges». Pour rappel, le défunt Général de Corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire (ANP), avait eu à réaffirmer que «partant du fait que la lutte contre la corruption n'admet aucune limite et qu'aucune exception ne sera faite à quiconque, cette voie sera celle que l'institution militaire veillera à entreprendre avec détermination, posant ainsi les jalons de l'affranchissement de l'Algérie du vice de la corruption et des corrupteurs avant la tenue des prochaines élections présidentielles». Quant à l'ex-sénateur et ancien ministre Djamel Ould Abbes, il avait été placé, début juillet, sous mandat de dépôt par le juge d'instruction près la Cour suprême et incarcéré à la prison d'El-Harrach. Le mis en cause est accusé pour dilapidation de deniers publics, conclusion d'un marché en violation des dispositions réglementaires en vigueur, abus de fonction et faux en écritures publiques. La justice avait saisi le Conseil de la nation pour la levée de son immunité parlementaire. Il a renoncé volontairement à son immunité parlementaire conformément à l'article 127 de la Constitution, avant d'être convoqué et auditionné par les gendarmes. L'enquête préliminaire achevée, le parquet général près la Cour suprême a alors engagé les procédures de poursuite judiciaire à son encontre.