L'alerte a été donnée, il y a quelques jours, mais le virus s'est déjà propagé dans plusieurs pays du monde, après avoir été identifié en Chine. il s'agit du coronavirus, un danger qui menace la santé publique. Devant cette nouvelle épreuve qui a fait au bout d'un mois plus de 45 morts et contaminé 1000 personnes, tous les pays sont en alerte maximale et prennent déjà les mesures nécessaires pour minimiser la menace et surtout prévenir contre sa propagation. Surtout que le nouveau coronavirus se transmet par le contact humain. L'Algérie de son côté tente de parer à tout imprévu à travers la sensibilisation du corps médical, notamment, en absence de tous dispositifs pouvant détecter l'introduction du virus dans le pays. Après les trois contaminations avérées en France, le risque couru par les Algériens n'est pas exclu, vu le nombre important de vols de et à destination de la France. Aucun dispositif n'a encore était installé dans l'aéroport d'Alger. Un endroit qui devrait être soumis à une surveillance et contrôle permanent pour éviter son introduction ou faciliter la détection et la prise en charge d'un cas suspect porteur de ce virus. Bien que les autorités algériennes commencent à peine à réagir et à sensibiliser sur cette nouvelle menace, la société s'est déjà imprégnée de la situation et suit de près toute évolution et propagation de ce virus. La panique devient perceptible après l'annonce de la contamination confirmée dans plusieurs pays européens. Ce qui est considéré de part la proximité de ces pays avec l'Algérie étant des destinations habituelles des Algériens, les citoyens commençaient à exprimer leur inquiétude. Un sentiment nourri, notamment, par le manque de moyens de prise en charge de ce type de virus qui pourrait causer des ravages. La psychose s'installe. Certains croient même que le coronavirus a déjà touché des personnes, mais en l'absence de dispositif et de moyens de sensibilisations, les gens ne peuvent le différencier d'une simple grippe saisonnière qui a déjà causé plusieurs morts depuis le début de l'année. Le manque de moyens, l'absence de structures sanitaires modernes et conformes pour contenir ce type d'urgence, les Algériens vivent dans la crainte jusqu'à l'annonce d'un vaccin contre ce coronavirus qui s'est déjà propagé dans plusieurs pays du monde, notamment, développés. En un mois, le pays d'où provient ce nouveau coronavirus, baptisé «2019-nCov» est en état d'urgence. Plus de 30 millions de chinois sont mis en quarantaine. Il a fait son apparition en Chine en décembre avant de se propager à quelques autres pays. Le bilant s'alourdit au fil des heures. En seulement quelques jours, l'ampleur de l'épidémie qui sévissait jusqu'alors en Chine, a atteint d'autres horizons, menaçant ainsi d'envahir tous les pays du monde entier, notamment, ceux où le manque d'hygiène et de risques sanitaires posent problème. Un problème que l'Algérien connait bien. Après la panique et la colère provoquées par la propagation, il y a quelques mois du choléra qui a causé plusieurs décès, la société craint la gangrène de ce nouveau virus, inconnu et dangereux pour la santé publique. La problématique du manque d'hygiène, de propreté et la pollution ressurgit entre les citoyens qui se rejettent la responsabilité et se déchargent de leur implication dans l'aggravation de la situation environnementale, qui devient de plus en plus intrigante. Les campagnes de sensibilisations en milieu scolaire et social ne semblent pas apporter de résultat. Force est de constater la dégradation quotidienne de toutes les structures vitales, manque d'assainissement, d'entretien et de mobilisation sérieuse pour lutter contre la pollution et les décharges publiques illégales. Une situation qui favorise la prolifération des virus, notamment, de ce type de coronavirus qui s'épanouit dans les milieux insalubres. Pour limiter les dégâts, le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, le Dr Djamel Fourar a émis des instructions au corps médical afin de parer à tout imprévu. «Un dispositif d'alerte et de riposte pour parer à tout imprévu a été mis en place, afin de renforcer la prévention et prendre en charge les cas dès leurs apparitions suivre de près la situation et attend, à l'instar des autres pays du monde, les instructions de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en cas de propagation de l'épidémie pour l'installation de caméras thermiques dans les aéroports nationaux », a indiqué le Dr Fourar à l'APS. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la prévention, sachant que « l'OMS n'a encore donné aucune instruction ou alerte, ni aux opérateurs économiques ni aux passagers, concernant l'apparition récente du coronavirus en Chine pour mettre en garde contre les menaces du virus dans le monde», fait-il savoir.