Désormais la prime de risque exceptionnelle décidée par le président au profit du personnel soignant de la santé exposé à l'épidémie du nouveau coronavirus, sera élargie, selon le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, à d'autres catégories. L'annonce a été faite en marge, d'une visite du laboratoire des analyses de tests de dépistage du Covid-19, à l'université de Chlef. Il s'agirait des sages femmes, des psychologues, des agents de la santé publique, des laborantins et des biologistes, également concernés par cette prime. « Tous les employés de la santé exposés à un risque de contamination par le virus bénéficieront de ladite prime destinée à toutes les personnes mobilisées aux premiers rangs de la lutte contre le Covid-19 », a-t-il précisé. Il a expliqué, à cet effet, que « la prime de risque exceptionnelle décidée par le Président de la République au profit du personnel soignant de la santé sera élargie à d'autres catégories du même secteur, à l'instar des sages femmes, des psychologues, des agents de la santé publique, des laborantins et des biologistes ». Répondant à ceux qui critiquent cette décision et se sentent exclus, le ministre a estimé qu'il « serait insensé que cette prime profite à quelqu'un qui n'a rien fait en cette conjoncture », affirmant que «l'élaboration des listes des bénéficiaires a été confiée au directeur de l'établissement hospitalier ». Par ailleurs, le Pr Benbouzid a examiné, lors de cette visite, les conditions de séjour des employés de la santé, soumis au confinement au Centre de regroupement des sélections sportives nationales de la cité olympique. Il a ordonné, sur place de soumettre ses employés à des tests de Covid-19, avec la démobilisation d'un nombre d'entre eux, au vue du recul du nombre de cas d'atteintes par le Covid-19. Il a également inspecté le centre de référence de prise en charge des malades du Covid-19, où il a réitéré la nécessité pour tous les établissements hospitaliers, de « respecter les instructions et orientations du ministère de tutelle et du comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus, en dépit du recul constaté dans les cas d'atteintes par le virus, dans la région », dans l'objectif de prévenir une seconde vague. Il a profité, également, de l'occasion pour s'enquérir de l'état du chantier du projet du Centre anti cancer (CAC), dont les travaux enregistrent un retard de plus d'une dizaine d'années. Il a mis l'accent sur la «nécessité d'accélérer le rythme des travaux avant la fin de l'année, tout en œuvrant au parachèvement du projet, dans les plus brefs délais».