La coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) a annoncé l'organisation mercredi d'un symposium politique, intitulé «règlement du conflit au Sahara occidental : un an après la démission de l'envoyé des Nations unies Horst Köhler», pour faire la lumière sur les derniers développements dans le dossier sahraoui. Selon l'ordre du jour, le symposium, par visioconférence en raison des effets de la pandémie de Coronavirus (Covid-19), verra la participation de l'ambassadeur sahraoui en charge de l'Europe et de l'Union européenne, Oubi Bouchraya Al-Bashir, du président de l'Eucoco, Pierre Gallan, du président du comité algérien pour la solidarité avec le peuple sahraoui (Cnasps) Said Ayachi, et l'avocat du Polisario devant les tribunaux européens, Gilles Dover et l'ancien représentant du secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental, Francesco Bastagli. Le président du Groupe de paix pour le peuple sahraoui au Parlement européen, Joachim Schuster, ainsi que des professeurs d'université d'Espagne et du Nigéria, Carlos Roeth Miguel et Nasir Favee, prendront part également à la conférence. Dans une déclaration à la presse, Oubi Bouchraya Al-Bashir, a indiqué que «ce symposium politique est une initiative du Mouvement européen de solidarité et des sympathisants internationaux avec la cause sahraouie pour exprimer leur rejet de l'absence de volonté réelle du Conseil de sécurité et des de parties responsables au Maroc d'obstruer le chemin du règlement. «Il vient également en complément d'un groupe d'autres symposiums organisés en coordination entre l'Eucoco et la Division européenne des relations extérieures du Front Polisario au cours des derniers mois, dont le plus important était un symposium sur le soutien humanitaire aux réfugiés sahraouis à la lumière de la pandémie de Corona et les conditions des détenus politiques et des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés», a-t-il soutenu. Le Maroc dépense des millions de dollars pour recruter des soutiens en Amérique latine à des positions «aussi méprisables que son occupation illégale du Sahara occidental», a relevé l'analyste politique chilien Esteban Silva Cuadra, soulignant que la diplomatie sahraouie a remporté d'«importantes» batailles diplomatiques et triomphes dans cette région, «contrecarrant ainsi le lobby marocain millionnaire».