Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Pr Abderahmane Benbouzid, a assuré hier lundi à Alger, que l'Etat, acquerra le traitement contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19) juste après sa production et sa mise sur le marché. «L'Algérie sera parmi les premiers pays qui vont acquérir le traitement contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19)», a indiqué le représentant du gouvernement, mettant en avant les instructions, d'avant-hier dimanche, du chef de l'Etat qui a demandé d'entreprendre des contacts avec les laboratoires qui ont réalisé des progressions dans leurs recherches sur la production de vaccins afin de l'acquérir dès qu'il sera disponible Intervenant sur les ondes de la Chaîne I de la radio algérienne dont il était l'invité de «La Matinale», le ministre de la Santé a souligné que l'Etat entretient des contacts et des relations avec tous les laboratoires qui se sont lancés dans la recherche contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19). «Plusieurs laboratoires sont dans des stades très avancés dans leurs recherches. La disponibilité du vaccin est très proche et que la recherche dans ce domaine progresse de manière significative, mais il faut patienter pour avoir les résultats finaux et s'assurer de la sécurité des vaccins. En attendant, il est nécessaire de coexister avec le virus et d'appliquer les mesures préventives pour éviter sa propagation», a encore indiqué le Pr Benbouzid. Affirmant, au passage, qu'après l'acquisition du vaccin la priorité devrait être accordée au personnel médical, aux personnes atteintes de maladies chroniques et aux corps de la sécurité nationale, le ministre de la Santé a rappelé que le vaccin ne sera pas obligatoire et que la liberté des personnes sera respectée. Estimant, toutefois, que 70% à 75% de la population sera vaccinée. «Le comité scientifique de lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19) est en train de préparer une étude pour estimer la quantité du vaccin qui sera acquise dès sa disponibilité ainsi que les catégories qui seront prioritaires», a poursuivi le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Evoquant le dispositif de prévention et de lutte contre la propagation du Coronavirus (Covid-19), principalement, le dépistage, l'invité de l'émission «La Matinale» de la Chaîne I de la radio algérienne a, à l'occasion, mis en garde contre les tests rapides et sérologique. «Ces tests ne donnent pas des résultats précis sur l'infection au Covid-19, vu que ces résultats ne sont efficaces qu'une semaine après l'apparition des symptômes chez l'individu. Avant cette période, le résultat sera scientifiquement erroné, car il peut être négatif alors que le patient est porteur du virus», a expliqué le ministre de la Santé. Estimant que seul le test PCR, disponible au niveau des hôpitaux et à l'Institut Pasteur, peut donner des résultats 100 % corrects.