L'Algérie sera parmi les premiers pays qui vont acquérir le traitement contre la Covid-19, juste après sa production et se mise sur la marché, a assuré lundi le ministre de la Santé, soulignant que « des contacts avec plusieurs laboratoires qui travaillent actuellement à la mise au point de ce traitement, sont déjà pris ». S'exprimant lundi sur les ondes de la radio nationale, le Pr Benbouzid a rappelé que le président Abdelmadjid Tebboune avait instruit dimanche le Premier ministre en vue d'intensifier les contacts avec les laboratoires avancés dans la recherche, jugeant que « le traitement n'est plus désormais qu'une question de temps ». Il faut néanmoins faire preuve de patience, en attendant l'aboutissement des recherches entreprises actuellement par différents laboratoires dans le monde, recommande le Pr qui rappelle aux algériens « la nécessité d'apprendre à vire encore avec le virus, en observant les geste barrières ». Par ailleurs, le Pr Benbouzid a expliqué que le traitement ne sera pas obligatoire et que la liberté des citoyens sera strictement respectée, précisant que « la priorité sera donnée d'abord aux personnels soignants aux malades chroniques et aux services de sécurité ». Au sujet des tests PCR , le Pr Benbouzid a expliqué que ces derniers ne donnent pas des résultats précis sur l'infection au Covid-19, vu que ces résultats ne sont efficaces qu'une semaine après l'apparition des symptômes chez l'individu. Avant cette période, poursuit le ministre, le résultat sera scientifiquement erroné, car il peut être négatif alors que le patient est porteur du virus. Le ministre a réitéré que seul le test PCR, disponible au niveau des hôpitaux et à l'Institut Pasteur, peut donner des résultats 100 % corrects. Par ailleurs, et lors de son passage, lundi, sur le plateau d'Ennahar TV, Dr Mohamed Yousfi, chef de service gastro, de l'hôpital de Boufarik, a apporté certains éclairages sur le vaccin anti-Covid 19, à l'heure où les experts focalisent sur sa mise au point imminente. Ainsi, il a tenu à préciser, d'emblée, que le vaccin n'était pas un remède en soi mais une prévention de fond contre le virus, expliquant qu'il renforçait les capacités d'immunité de l'organisme. S'agissant des personnes éligibles au vaccin, Yousfi a indiqué que les cas positifs au coronavirus en étaient exclus, répertoriant, dans ce même contexte, «les malades chroniques, les corps médicaux, les membres de la Protection civile ainsi que toute personne impliquée, en premières lignes, dans la lutte contre l'épidémie» a-t-il énuméré.