La 3e étape de l'opération de rapatriement des Algériens bloqués à l'étranger en raison de la propagation du covid-19, a permis à 621 ressortissants algériens de rentrer au pays. Ils sont arrivés à l'Aéroport international d'Alger Houari Boumediene le 4 et le 5 août en cours à bord de deux avions en provenance de Paris, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. Le programme actualisé des vols restants dans le cadre des opérations de rapatriement jusqu'au 16 août en cours comporte plusieurs vols en provenance de Washington, de Johannesburg, de Dubaï, d'Istanbul (Turquie), de Doha (Qatar), du Koweït, de Paris (France), de Khartoum (Soudan), de Jeddah (Arabie Saoudite), de Londres (Royaume-Unis), de Beyrouth, de Montréal (Canada), de Dubaï (Emirats arabes unis), de Nouakchott (Mauritanie). Selon la même source, «des modifications pourraient être apportées à ce programme en raison des déclarations administratives et sanitaires, des autorisations des administrations d'aviation des différents pays et des différentes procédures d'ouverture et de fermeture de l'espace aérien. On sait que le Président Abdelmadjid Tebboune a donné instruction de rapatrier tous les ressortissants algériens bloqués à l'étranger à cause du Coronavirus (Covid-19) et de n'abandonner aucun Algérien dans cette situation. Les Services du Premier ministre ont assuré, à ce propos, que «nos représentations diplomatiques et consulaires seront mobilisées tous les jours de la semaine pour l'encadrement de cette opération et pour assister et aider les citoyens concernés jusqu'à leur retour au pays». Les citoyens inscrits pour le rapatriement sont avisés et contactés par les postes diplomatiques et consulaires par e-mail et par SMS. Mais une question de communication et de coordination institutionnelles semble avoir altéré la bonne réussite d'opérations qui devaient donner la mesure des capacités de l'Algérie à organiser les rapatriements. La situation des Algériens bloqués à l'étranger a été marquée par le désespoir, l'épuisement extrême physique et psychologique, aggravés par une situation financière au plus bas, proche de la mendicité. Il y avait des personnes souffrant de maladies chroniques qui n‘avaient plus les moyens pour renouveler leurs médicaments, des mères qui n‘arrivaient plus à nourrir leurs enfants, etc... Souvent, les responsables concernés par la situation de nos ressortissants à l'étranger ne répondaient ni à leurs messages ni à leurs appels téléphoniques. On ne sait pas ce qui est prévu pour suivre les rapatriés après la fin du confinement de 7 jours et leur arrivée leurs domiciles.