Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Chakib Rachid Kaid, a rappelé, avant-hier vendredi, l'engagement de l'Algérie à œuvrer, de concert, avec ses partenaires, sur la base du principe de «géométrie variable» pour la réalisation des principaux objectifs du partenariat euro-méditerranéen et en faveur d'un ensemble régional prospère. Mettant en avant, à l'occasion, l'attachement de l'Algérie au Processus de Barcelone. C'était, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, lors de la 5ème édition du Forum régional de l'Union pour la Méditerranée (UpM), tenue en visioconférence. Sous la coprésidence de M. Josep Borrell, Haut Représentant de l'UE pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité, vice-président de la Commission européenne, au titre des pays du Nord, et de M. Ayman Safadi, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Expatriés du Royaume de Jordanie, au titre des pays du Sud. Lors de cette rencontre qui a coïncidé cette année avec la célébration du 25ème anniversaire du lancement du Processus de Barcelone, Chakib Rachid Kaid a rappelé la vision de l'Algérie concernant les défis auxquels la région méditerranéenne est confrontée, notamment aux plans sécuritaire, économique et social, a noté la même source. Faisant remarquer que la présente édition de ce Forum régional de l'Union pour la Méditerranée (UpM) est intervenue au lendemain de la réunion ayant regroupé les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne et leurs homologues du voisinage Sud. Consacrée, a rappelé la même source, à la présentation par l'UE d'une nouvelle politique de Voisinage Sud, et à laquelle le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères avait également pris part. Lors de ce Forum, les ministres de l'UpM, indique un communiqué de presse, ont fait le point sur les progrès réalisés à ce jour et ont discuté de la voie à suivre pour construire des sociétés inclusives et résilientes, en tenant compte notamment des répercussions de la pandémie Covid-19 et de son impact sur la croissance économique et la cohésion sociale. «Les ministres ont convenu de concentrer tout particulièrement les efforts pour l'année à venir vers une intégration plus poussée des économies par la promotion du commerce et des investissements, l'encouragement de l'action en faveur du climat et des modèles de croissance durables, et le soutien à la transformation digitale, tout en maintenant l'accent mis depuis longtemps par l'UpM sur l'émancipation et l'emploi des femmes, en particulier des plus jeunes», a poursuivi la même source.
