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«Chassez le naturel, il revient au galop !»
Mascara
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 12 - 2020

Nous avons pour souvenance qu'un ancien wali, M. Affani, qui a régenté la wilaya de Mascara comme un domaine autogéré, n'a rien fait pour solutionner les problèmes bureaucratiques, y compris la délicate question de la corruption qui a pris des proportions inquiétantes dans la wilaya de Mascara.
En effet, au cours de l'époque de l'ex- wali Affani, faute d'un droit de regard où la mauvaise gestion à outrance, dont des dossiers des demandeurs de logements via des pseudo-commissions qui ne pensent qu'à se servir en toute impunité via la bureaucratie et la corruption régnante dans ces genres de transactions qui ont défigurées la wilaya de Mascara. Dans la foulée et pour dissimuler en catimini ces affaires de corruptions, «deux ou trois cadres», si on ose le mentionner, de la daïra de Mascara impliqués dans des histoires d'additions et de soustractions au cours des dépôts de dossiers pour se voir «en haut de la liste», ont été tout bonnement mutés vers deux régions de la wilaya, et ce, sans être poursuivis en justice. Cette énième affaire de pseudo-cadres de la daïra de Mascara, à l'exemple des autres régions de la wilaya, n'a pas manqué de soulever un véritable puzzle typiquement rentable où des familles miséreuses natives de la wilaya qui vivotent dans le dénuement le plus tyrannique sans pour autant revendiquer le droit à une vie décente, ni défier l'ordre public par des démonstrations de force ou autres sommations.
Le problème qui se pose actuellement dans l'auguste daïra de Mascara rentre dans l'imaginaire et l'impensable dans ce qui se trame dans la wilaya de Mascara où des mains expertes font et défont les directives pour placer des pions à leur service et faveur. Sans rentrer dans les détails qui fâchent, «un secret de polichinelle». Cette nouvelle affaire de réintégration au sein de cette auguste intendance qu'est la daïra a été minutieusement improvisée via un directeur d'exécutif et autres «larbins» de l'ordre établi à la solde d'un clan de clowns qui régentent la wilaya en toute impunité, et ce au vu et au su des «donneurs d'ordres» qui sont autour de la table des décisions. En effet, la gravité de cette «alliance», dont ce cadre qui a occupé un poste régalien, éloigné vers une autre daïra à poste, c'est-à-dire mis en garage par l'ex-wali, M. Affani, et ce, vu les rapports qui ont été étalés sur la table du wali de l'époque.
Trois années après ces histoires d'une gravité extrême, ayant trait, parait-il, a des histoires de vieux bâtis et autres logements sociaux sous-traités, le tout enveloppé par des ententes et autres transactions sonnantes et trébuchantes, a fini par compacter la décision juste de l'ex-wali, pour voir notre bonhomme de cadre (ingénieur en construction), désigné au poste de secrétaire général de la daïra par intérim. «Chassez le naturel, il revient au galop», et on se demande alors dans ce contexte déplorable, sur l'utilité de l'enquête d'habilitation qui est normalement très bien précise pour ce poste de responsabilité, qui doit normalement être assigné à un énarque chevronné.
La semaine dernière, la daïra de Mascara a vu la distribution d'environ 1.560 logements sociaux qui a été arrangée par l'ex-chef de la daïra et de son ex-secrétaire générale, nommé comme par envoûtement, chef de daïra de Rogassa, sise dans la wilaya d'El Bayadh où beaucoup de bruits ont circulé à leurs sujets. Sans rentrer dans les détails qui fâchent, la liste en question a vu des transformations via des additions et autres soustractions ou des «béni amistes» et autres «intimes» ont prévalu dans cette liste qui en dit long qui a été changée, revue et corrigée, auscultée durant plusieurs semaines, façonnée à outrance pour être enfin placardée en pleine nuit, ce samedi dernier.
Dans cette affaire d'additions et de soustractions, l'affaire de Talia Ahmed handicapé a 100%, né le 23 juillet 1978 à Mascara, marié et père de deux enfants ayant déposé son dossier sous le numéro 3860 en date du 01/12/2001, s'est vu injustement retirer sa fiche familiale par des mains expertes au sein de la daira pour classer sa demande par un refus, vu qu'il n'a pas d'enfants à charge. Une injustice d'un clan de corrompus qui régente cette administration pas comme les autres. Un deuxième cas, en l'occurrence, M. Mourad Belekhal, taxieur de son état, qui a niché sa demande de logement en date du 06/11/2000, sous le numéro 2811, a été brouillé à deux reprises par la commission de logements de la daïra en lui signifiant de rester dans sa baraque et qu'ils vont lui rendre visite pour le contrôle d'usage.
Dans le rapport en question de ce malheureux taxieur, la fameuse commission lui mentionne «injoignable». Tel un couperet pour anéantir vingt années(20) d'attentes et de misères, alors que des fonctionnaires chichement rémunérés et autres gros bras des halles ayant pignon et connaissances se sont permis dans cette «ancienne-nouvelle» liste le beurre et l'argent du beurre dans une «Algérie Nouvelle». Des jeunes sans avenir fixe rencontrés près de l'ancien siège de la daïra ont été unanimes en nous déclarant en ces termes : «Honnêtement, les injustices sociales vont être extrêmement importantes tout au long de notre vie dans ce pays. Beaucoup de choses sont mises en avant et on les voit disparaitre de sitôt, vu la corruption régnante au sein des diverses administrations, et ce à tous les niveaux. C'est cette justice sociale dont la génération actuelle ne rêve plus. L'avenir, peut-être, nous le dira.


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