L'Algérie et l'Italie ont signé, hier à Alger, un mémorandum d'entente sur le dialogue stratégique dans le cadre de la visite du ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di-Maio. Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a reçu hier à Alger, le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi Di-Maio, qui effectue une visite de travail de deux jours en Algérie. L'audience s'est déroulée au siège du ministère des Affaires étrangères. Elle a été élargie par la suite aux membres des deux délégations. Il s'agit de la deuxième visite de M. Di-Maio à Alger, au titre de l'année 2020. Elle s'inscrit dans le cadre de «la consolidation des liens d'amitié et de coopération entre l'Algérie et l'Italie», a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Cette visite constituera, également, «une occasion de passer en revue les axes prioritaires de la coopération bilatérale et d'examiner l'agenda des grandes échéances à venir, notamment la tenue, au cours de l'année 2021, de la 4ème réunion de Haut niveau». Les questions d'actualité régionales et internationales, en particulier, l'évolution récente au Sahara occidental ainsi que la situation en Libye et au Mali, figureront également à l'ordre du jour des entretiens entre les chefs de la diplomatie des deux pays. Pour rappel, dans le cadre de la coopération entre les deux pays, le vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN) chargé de l'activité extérieure, Hamid Boucharef avait examiné, mercredi par visioconférence, avec le président de la Commission des affaires étrangères et européennes de la Chambre des députés italienne, Piero Fassino les opportunités de renforcement de la coopération parlementaire entre les deux pays, avait indiqué un communiqué de l'APN. Lors de cette rencontre, qui avait porté sur les relations bilatérales privilégiées entre les deux pays, les deux parties ont examiné les opportunités de renforcement de la coopération parlementaire entre les deux assemblées, outre les questions d'intérêt commun pour le maintien de la paix et de la sécurité au plan international, avait précisé la même source. Fassino avait mis en exergue «le rôle central de l'Algérie dans l'instauration de la paix et de la sécurité en Afrique du Nord et au Sahel», soulignant que «l'ONU est appelée à accomplir ses missions au Sahara occidental, tel que stipulé dans les résolutions afférentes». Pour sa part, M. Boucharef avait mis l'accent sur les relations d'amitié, de bon voisinage et de coopération qui lient les deux pays ainsi que la coordination et la concertation sur les questions internationales et régionales d'intérêt commun.