La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou a affirmé, jeudi lors de la 40e session de la Commission de la femme arabe, que la femme algérienne a dépassé son rôle traditionnel pour se diriger vers le leadership à travers la parité dans l'accès aux postes d'emploi comme stipulé par le dernier amendement constitutionnel. Intervenant par visioconférence au cours de cette session, la ministre a précisé que la femme algérienne «a dépassé son rôle traditionnel vers le leadership à travers la parité dans l'accès aux postes d'emploi comme stipulé dans le dernier amendement constitutionnel qui a prévu le principe d'équité entre homme et femme», ce qui reflète, a-t-elle dit, «la volonté politique de l'Etat pour la promotion des droits et des acquis de la femme à l'instar des femmes du monde arabe». Lors de cette session présidée par la République de Djibouti, Mme Krikou a souligné que la femme «a démontré ses créativités et son savoir-faire durant la crise sanitaire» à travers sa contribution à la production économique et au soutien des efforts des staffs médicaux à la faveur de la confection des masques protecteurs et des aides humanitaires. Soulignant que «l'autonomisation et la promotion de la femme sont au centre de tous les programmes de développement national, de manière à renforcer sa place dans la société politiquement, socialement et économiquement», la ministre a rappelé que le président de la République a instruit le Gouvernement de «l'impératif de soutenir l'implication de la femme dans le développement économique du pays, y compris les femmes au foyer». A ce propos, Mme Krikou a indiqué que la politique nationale de l'emploi en Algérie «s'appuie sur la création d'activités économiques et des micro-entreprises notamment les start-ups, en vue, d'une part, encourager la femme à l'innovation et d'autre part, réaliser son autonomie financière», en témoigne la décision du président de la République de créer un Fonds de financement des start-ups, car convaincu en les innovations des jeunes notamment les femmes». Elle a ajouté que le niveau d'instruction supérieur de la femme lui a facilité l'accès au marché de l'emploi et de l'entrepreneuriat pour obtenir de meilleures opportunités d'emploi dans différents domaines et secteurs tant au niveau national que local, étant donné que les femmes représentent un taux considérable parmi les diplômés universitaires. A cette occasion, la ministre de la Solidarité a passé en revue l'expérience de l'Algérie en matière de traitement des conditions sanitaires difficiles du fait de la propagation du Covid-19, notamment en ce qui concerne la protection de la femme, relevant la prise de plusieurs mesures «préventives» par le Gouvernement dans le souci de préserver la sécurité des citoyens à travers la réduction du nombre des travailleurs dans les administrations et les établissement publiques et privés, dont les femmes enceintes et celles ayant à charge des enfants à bas âge et les malades chroniques en leur accordant des congés exceptionnels rémunérés.