Travailleur Social, étudiants et Formateurs en sécurité routière font partie de ceux qui, tout autant que les parents qui pensent que la prudence et les bons réflexes sur la route s'apprennent dès le plus jeune âge. Il faut croire que cette politique a été délaissée ces dix dernières années au même titre que le principe du ruban sécuritaire applicable autour des écoles algériennes. Conséquence : Chaque jour dix enfants au moins sont victimes d'accidents de la circulation qui surviennent sur le chemin de l'école. En cause ? Le manque de vigilance des jeunes piétons, conjugué à une méconnaissance du code de la route par les automobilistes. Pour enrayer le problème, des actions concrètes sont menées à l'image de celle toute récente mise en application par la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) dans le cadre d'un partenariat entre différents opérateurs économiques socio-économiques ? Cette institution œuvre pour le développement des citoyens à travers des actions de citoyenneté dans le cadre du développement durable, d'insertion sociale et de développement durable, et de scolarisation. Ce qui a déjà donné lieu à l'élaboration et la mise en pratique d'un dispositif incluant plusieurs milliers d'élève du primaire au secondaire. Tous ont bénéficié de ce programme notamment ceux dont les établissements sont les plus exposés aux dangers de la circulation. À l'accueil de l'initiative de la DGSN, enseignants et les autorités étaient sceptiques par rapport au projet pédagogique, simplement parce que les routes chez nous manquent cruellement d'équipements et d'infrastructures routières (feux tricolores ou passages piétons) pourtant nécessaires à la sécurité. Ce qui les a convaincus de la finalité de notre démarche est le fait d'avoir réussi à faire prendre conscience aux écoliers que la sécurité routière dépend de chacun d'entre eux. C'est que les écoliers sont devenus les ambassadeurs des bonnes pratiques auprès de leur entourage. Les premiers avis enregistrés sont convaincants quant au bon sens de l'initiative qui se construit dans la durée. Le bilan enregistré aux premiers jours de la mise en route de l'initiative est très positif : «Nous sommes revenus sur le terrain pour évaluer la pertinence de notre campagne auprès des écoliers, des enseignants, des responsables d'établissements, des parents d'élèves, des conducteurs de véhicules et même des riverains. Nous avons noté que les élèves et enfants ont changé de comportement dans le sens bénéfique à tous. Il est souligné que les enfants ont non seulement changé leur comportement, mais ils sont devenus des ambassadeurs des bonnes pratiques auprès de leur entourage et du respect de leur entourage direct et indirect», estime un des organisateurs proche du ministère de l'Education nationale. C'est dire que la sensibilisation des enseignants et des élèves ainsi que le renforcement de leur environnement dans les écoles et en dehors a été efficace. Même si les accidents impliquant au titre de victimes ont été dénombrés leur gravité corporelle est moindre Il reste qu'au niveau de l'institution ministérielle en charge de l'éducation nationale et de la DGSN, on veille au grain. Ce que reflète d'ailleurs la campagne nationale de sensibilisation sur la sécurité routière pendant le mois de Ramadhan visant à réduire les accidents de la circulation et à sensibiliser le citoyen quant à l'importance du respect du code de la route. Ce qu'explique au coup d'envoi officiel de la campagne nationale de sensibilisation sur la sécurité routière, le chef d'escadron de sécurité routière relevant du service de wilaya de la sûreté publique à Guelma, le lieutenant Djilali Salim. Il a indiqué que «dans le cadre des efforts de la DGSN visant à assurer la sécurité aux citoyens et à préserver leurs biens, cette campagne a été lancée à travers toutes les wilayas du pays sous le thème : «Ramadhan sans accidents de la route». Elle se poursuivra jusqu'à l'Aid El Fitr, avec pour objectif de sensibiliser les conducteurs à l'importance du respect du code de la route et d'éviter la conduite dangereuse à l'origine de nombreux accidents. Le même responsable a ajouté que c'est en prévision du mois de Ramadhan et compte tenu du prolongement des horaires du confinement jusqu'à 23h, que la DGSN a initié cette campagne de sensibilisation et de prévention au moyen de ses différentes unités de police, des patrouilles de radars, des unités de la sécurité routière. Elles ont été mobilisées, à cet effet, au niveau des grands axes routiers pour sensibiliser les citoyens à une conduite prudente durant les heures précédant la rupture du jeûne (El Iftar). On nous dit que la caravane de sensibilisation a déjà démarré à partir du siège du service de wilaya de la sûreté publique de Bab Ezzouar vers plusieurs points à Alger-Centre, notamment les barrages et les points de contrôle.