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Tebboune ordonne l'ouverture du dialogue avec les partenaires sociaux Revendications socio-professionnelles des travailleurs de l'Education et de la Santé
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, avant-hier dimanche, au Gouvernement, d'engager le dialogue avec les différents partenaires sociaux aux fins d'améliorer la situation socio-professionnelle des employés des secteurs de l'Education nationale et de la Santé. Mais aussi la révision du Statut particulier de l'Enseignant pour le secteur de l'Education nationale. C'était lors de la réunion périodique du Conseil des ministres. A l'issue de l'exposé du Secrétaire d'Etat chargé de la Réforme hospitalière sur le cadre conceptuel et mode opératoire de la mise en œuvre du projet de Réforme hospitalière, le chef de l'Etat, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République, a ordonné l'ouverture du dialogue avec les différents partenaires sociaux dans le secteur de la Santé pour l'examen de la situation socio-professionnelle des personnels, ainsi que la définition d'un calendrier clair pour la mise en œuvre du projet de Réforme hospitalière. Tout en se félicitant de la performance du système de santé face à la pandémie du Coronavirus (Covid-19), Abdelmadjid Tebboune qui a salué tous les personnels du secteur, a poursuivi la même source, a également ordonné la révision, impérative, de l'organisation des Urgences et autres services hospitaliers pour améliorer la relation du citoyen avec l'Hôpital et la mise en place d'une approche prenant en compte l'efficacité du Service civil en vue de l'encouragement des compétences nationales et de la protection de la Santé publique. Les enseignants, tous cycles confondus, avaient, pour rappel, observé, le 12 avril dernier, une grève à laquelle a appelé le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (Cnapeste) pour revendiquer la prise en charge des revendications socio-professionnelles. Dont l'amélioration du pouvoir d'achat de l'enseignant et la prise en compte du dossier du logement au profit de cette catégorie, étant un moyen essentiel et nécessaire qui garantit la stabilité et un meilleur rendement des enseignants. L'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) et le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), avaient également appelé à observer des sit-in pour la satisfaction d'un ensemble de revendications socioprofessionnelles et pédagogiques soulevées depuis des années. Notamment la révision du statut particulier qui date de l'époque de l'ancien ministre Benbouzid, l'intégration des contractuels, la révision du régime indemnitaire et enfin le rétablissement de la retraite sans condition d'âge. Récemment, une grève cyclique, arrêt de travail de trois jours par semaine, a été décidée par les agents des corps communs du secteur de la Santé. Ces corps qui regroupent les agents de sécurité, les chauffeurs, les agents de l'administration et les femmes de ménage du secteur, comptent 60.000 employés dont 53.000 ont le statut d'agents contractuels, pour reprendre le Secrétaire général de la section syndicale du Centre hospitalier universitaire (CHU) Mustapha Pacha d'Alger, Ahmed Terrak, revendiquaient notamment une hausse des salaires et la régularisation des agents contractuels et des vacataires. Lors de la célébration de la Journée mondiale de la santé, coïncidant avec le 7 avril, des personnels de la santé, avaient, à l'appel de trois syndicats du secteur en l'occurrence le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu), le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), organisé une protestation ponctuée par des sit-in devant des sit-in au niveau des structures hospitalières à travers le territoire national. Pour, avaient indiqué les responsables desdites structures syndicales, la restructuration totale du système national de santé, l'amélioration des conditions de travail du personnel de la santé et l'octroi de la prime d'encouragement. «Cette journée de protestation est organisée afin d'inciter les hautes autorités à respecter leurs engagements envers le personnel de la Santé publique» ont-ils rappelé soulignant que le secteur de la Santé doit devenir prioritaire dans la politique nationale.