Le ministre des Moudjahidine et des ayants droit, Laid Rebigua a présenté ses «sincères condoléances» à la famille du moudjahid Djoudi Attoumi, décédé à l'âge de 83 ans. Dans un message de condoléances adressé à la famille du regretté et à ses compagnons d'arme, le ministre a exprimé «ses sincères sentiments de solidarité et de compassion en cette douloureuse épreuve», affirmant que l'Algérie a perdu, avec la disparation du moudjahid Djoudi Attoumi, l'une des sommités de la révolution nationale et l'un de ses hommes loyaux au serment des chouhada et aux principes de notre glorieuse révolution. «Le défunt a marqué le parcours de la lutte armée du pays», souligne le ministre, priant Dieu Tout-puissant «d'accorder au regretté sa sainte miséricorde, de l'accueillir en son vaste paradis et de leur prêter patience et réconfort». Né le 16 novembre 1938 à Tinebdhar, dans la commune de Sidi Aich (Béjaïa), Djoudi Attoumi intégra très jeune les rangs du Mouvement national en 1953 à Alger, puis rejoignit le maquis en 1956 au niveau de la wilaya III, où il a assumé plusieurs responsabilité sous le commandement du Colonel Amirouche. Au lendemain de la tenu du Congrès de la Soummam, le défunt a été chargé du secrétariat général des 2e, 3e et 4e zones au niveau de la Wilaya III historique. Il était, ensuite, désigné, en avril 1962, comme membre de la commission compétente locale du cessez-le-feu chargée de veiller à l'application des accords d'Evian pour les régions de Béjaïa, Bordj Bou-Arréridj, M'sila et Bouira. A l'indépendance du pays, le défunt avait occupé plusieurs postes de responsabilité à travers différentes wilayas du pays et avait été élu président de l'Assemblée populaire de la wilaya (APW) de Bejaia en 1985. Feu Djoudi Attoumi a également obtenu sa licence en Droits et le diplôme de l'Ecole nationale de la santé publique. Agence