Le Front des forces socialistes (FFS) a annoncé, vendredi, le report de son 6ème congrès national ordinaire à une date ultérieure, en raison de l'impossibilité de parachever le processus de restructuration organique du parti, «à cause de la crise sanitaire». «On est dans l'obligation de reporter la tenue de notre 6ème Congrès national ordinaire à une date ultérieure», a indiqué Hakim Belacel, dans une allocution prononcée au nom de l'instance présidentielle, dont il est membre, à l'ouverture des travaux à huis clos du Conseil national, précise un communiqué du FFS. Il a souligné, ajoute la même source, que «la date sera arrêtée par l'instance présidentielle en collaboration avec la Commission préparatoire du Congrès national (CPCN) après débat de cette session ordinaire du Conseil national», expliquant que les raisons du report sont liées «malheureusement à la crise sanitaire qui a arrêté net, notre élan de travail, vu l'impossibilité de réunir les militants et donc de parachever le processus de restructuration organique du parti». Le membre de l'instance présidentielle est revenu également sur la décision de sa formation politique de participer aux prochaines élections locales du 27 novembre, signalant qu'«un programme de rencontres régionales a été tracé afin d'amorcer le processus de sensibilisation et de mobilisation» des militantes et militants en perspective de ce rendez-vous. Dans ce cadre, M. Belacel a affirmé que le programme d'action électoral du parti «puisera dans les recommandations» de la conférence nationale économique et sociale que le FFS s'apprête à organiser, «afin d'établir des projets de développement efficients et réalisables et des projections objectives sur les modèles de gestion des collectivités locales». Il a souligné que son parti accorde une importance «capitale à ce grand rendez-vous qui oeuvrera pour l'émergence d'une vision plus poussée, plus approfondie et plus objective de la réalité économique dans le pays, du marasme social que nous subissons et du climat global qui entoure le monde de la finance, du monde des affaires et de l'investissement et du développement durable dans le pays». Abordant, par ailleurs, la célébration, dans une semaine, du 58ème anniversaire de la création du FFS, le membre de l'instance présidentielle a souhaité que cette commémoration soit «surtout un moment solennel et profond, pour évoquer les mémoires pures et scintillantes de tous les martyrs, de toutes ces générations de militantes et de militants, de son président éternel, feu Hocine Ait Ahmed, de tous les cadres et responsables à tous les niveaux de responsabilité, qui ont forcé le destin et qui ont bravé les percussions et les périls, pour que le FFS reste la locomotive incontestable et incontestée du combat démocratique dans le pays».