Le taux de participation national au scrutin de l'élection des membres des Assemblées populaires communales s'est élevé à 35,97% et celui des Assemblées populaires de wilaya (APW) à 34,39%, c'est ce qu'a annoncé hier à 11h00, le président de l'Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi lors d'un point de presse tenu à Alger. Le scrutin du 27 novembre 2021 a enregistré un taux de participation élevée, a fait remarquer Mohamed Charfi. Mieux, le président de l'Anie a déclaré que le scrutin est passé dans de bonnes conditions, voire normales et que seul un petit cas de dépassement a été enregistré dans un bureau de vote à Oran, s'est félicité le président de l'Anie. «Le seul cas de dépassement a été commis par un électeur dans un bureau de vote, il a été immédiatement soumis à la Justice», a rassuré le responsable de l'Anie. Hormis ce cas, explique le conférencier, l'Autorité nationale indépendante des élections n'a enregistré aucun autre dépassement à travers les 75.000 Centres et bureaux de vote ouverts au niveau de l'ensemble du territoire national, ce qui dénote le bon déroulement des élections communales et wilayales. Mieux, Mohamed Charfi a indiqué que l'opération électorale «s'était déroulée dans le calme et la sérénité excepté un seul cas d'un électeur qui a détruit une urne», relevant que cet incident «est un délit grave interdit par la loi et que l'auteur a été soumis à la Justice». Sur le plan des doléances, Mohamed Charfi a assuré que son département traitera, à travers ses délégations, chaque doléance déposée d'une manière officielle par les candidats du scrutin, et que chaque doléance sera traitée d'office», explique-t-il avant de préciser que «si le candidat n'est pas satisfait, la doléance sera traitée par des recours auprès de la Justice». Sur le plan de la participation aux élections communales et wilaya les, le représentant de l'Anie s'est félicité du taux très remarquable du nombre des électeurs et électrices qui se sont adressés au niveau des 75.000 Centres et bureaux de vote tout au long de la journée du 27 novembre passé. Mohamed Charfi a saisi l'occasion pour louer «la dynamique positive de participation populaire comparativement aux législatives du juin dernier», relevant que la référence de la comparaison adoptée est bien les législatives de juin dernier, et ce, en vue d'éviter toute comparaison entre le nouveau régime électoral de l'Algérie nouvelle et celui d'avant 2019». «L'ancien régime électoral n'a rien à voir avec le nouveau régime électoral», a-t-il soutenu.
