La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé hier le démantèlement d'un réseau terroriste à Aflou (Laghouat) appartenant à l'organisation criminelle «Rachad», composé de 14 membres activistes impliqués pour adhésion à un groupe terroriste qui active à l'étranger, atteinte à l'unité nationale, complot contre l'Etat, publications sur les réseaux sociaux qui peuvent attenter à l'intérêt national. Le démantèlement du réseau de l'organisation terroriste «Rachad» a été réalisé grâce à une enquête menée par les services Centraux de la lutte contre la criminalité ayant lien avec les technologies de communication relevant de la DGSN, souligne le même communiqué. Les résultats de l'enquête dans cette affaire ont abouti à la localisation du groupe d'activistes du «Rachad», ces derniers ont bénéficié d'un apport financier venant de l'intérieur et de l'extérieur du pays, note le même communiqué. Les enquêteurs de la Brigade de recherche et d'investigation (BRI) appuyé par les éléments de la Police judiciaire (BMPJ), ont également localisé de nombreuses publications faites par les activistes arrêtés sur les réseaux sociaux. Ces derniers ont fait des réseaux sociaux leurs plate-formes propices, dont l'objectif est de diffuser un climat d'insécurité et d'instabilité au pays en faisant publier des informations mensongères pour l'opinion publique, ajoute le communiqué de la DGSN. Lors des opérations de perquisition, les enquêteurs de la BRI et ceux de la BMPJ, ont découvert un lot de matériels appartenant au réseau terroriste «Rachad», notamment des copies affiches et des publications incendiaires, un dispositif informatique, des téléphones portables, des accessoires électroniques, un appareil photo numérique et des quittances de paiement estimées à 289 millions de centimes, souligne ledit communiqué. Après avoir finalisé l'ensemble des procédures d'enquête, les mis en cause ont été présentés devant le Procureur de la République près du tribunal de Sidi M'Hamed (Alger), pour adhésion à un groupe terroriste qui active à l'étranger, atteinte à l'unité nationale, complot contre l'Etat, publications sur les réseaux sociaux qui peuvent attenter à l'intérêt national, conclut le communiqué de la DGSN.