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Les membres victimes de mensonges de l'administrateur de la page Maarakat Tahrir El Wa3y Le réseau a été démantelé par le service de lutte contre les crimes électroniques de la DGSN
Des membres d'un réseau subversif, récemment démantelé par le service central de lutte contre les crimes électroniques liés aux Tics, relevant de la DGSN, en coordination avec les services de la circonscription centre de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya d'Alger, ont affirmé avoir été victimes de mensonges montés de toute pièce par Farouk Ben Maamar (Gandi), administrateur de la page Maarakat Tahrir El Wa3y. C'était lors d'une enquête intitulée «la sécurité cybernétique : un coup de grâce aux réseaux subversifs», diffusée par la télévision algérienne, traitant de l'affaire révélée jeudi dernier par le procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed (Alger). Les membres de ce réseau subversif dont une femme, Zahra, activaient sur des réseaux sociaux dans plusieurs wilayas dans le but d'attenter à la sécurité de l'Etat, selon les conclusions de l'enquête qui a fait ressortir l'existence de liens entre le réseau en question et le Mouvement terroriste «Rachad». Reconnaissant avoir reçu des sommes d'argent sur leurs comptes courants de la part de Farouk Maamar, résidant aux Etats-Unis, et Thouraya Boudiaf, résidant en France, et activant tous les deux sous pseudonymes, et incitant le réseau à ouvrir de faux comptes sur les réseaux sociaux pour diffuser des fake-news et des instigations à l'encontre des services de sécurité et institutions de l'Etat, mais également de fausses informations à exploiter lors du Hirak populaire. Mais aussi et surtout, leur exploitation par des étrangers qui les incitaient à attenter à la sécurité de l'Etat en contrepartie de sommes faramineuses. Exprimant, à l'occasion, leur regret, reconnaissant être exploités par des parties douteuses ayant infiltré le Hirak populaire et que leur bonne foi a été utilisée pour frapper les institutions et les symboles de l'Etat. Jeudi dernier, dix (10) individus suspectés d'appartenir à un groupe subversif visant à attenter à la sécurité et à l'unité nationales avaient été présentés devant le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed d'Alger, alors que 12 autres sont en fuite dont 6 à l'étranger, avait annoncé le procureur de la République près la même juridiction, Djamel Khoudja. «Les suspects sont poursuivis pour délit d'adhésion à un groupe subversif visant à attenter à la sécurité et l'unité nationales, délit d'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour le recrutement d'éléments au sein d'un groupe subversif et délit de complot contre l'Etat», avait-il indiqué. Faisant remarquer que les investigations entreprises ont permis de démasquer un groupe d'individus qui utilisent des pseudonymes dans des comptes électroniques sur les réseaux sociaux pour mener des actes subversifs. Les enquêtes préliminaires, avait-il poursuivi, ont débouché sur la saisie de sommes d'argent en monnaie nationale et en devises, ainsi que sur la découverte d'importantes transactions financières d'une valeur de près 360.000 euros, soit l'équivalent de près de 7 milliards de centimes.