Des balises de positionnement pourront être mises en place à bord des navires armés et équipés pour la pêche afin de sécuriser les pêcheurs en cas d'événements pouvant survenir en mer. Un projet de décret exécutif qui fixe les conditions et les modalités de mise en place de ces balises, a été examiné, jeudi, par le Gouvernement lors de sa réunion hebdomadaire, présidée par le Premier ministre, ministre des Finances, M. Aïmene Benabderrahmane. Selon un communiqué des Services du Premier ministre, le projet de décret exécutif concerne les navires armés et équipés pour la pêche à l'effet de moderniser les pratiques de la pêche. Il s'agit de l'installation d'un système de contrôle et de surveillance des zones et des flottilles de pêche «système de surveillance des navires de pêche (VMS)» et vise la protection et la préservation des ressources halieutiques, a ajouté la même source. Ce dispositif sera obligatoire pour certaines catégories de navires de pêche, est-il précisé dans le communiqué. Le projet de texte intervient en application de la Loi n° 01-11 modifiée et complétée, relative à la pêche et à l'aquaculture, qui astreint les navires armés pour la pêche d'être équipés d'une balise de positionnement. Dernièrement, le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a dévoilé l'adoption d'un système informatique pour le suivi des doléances émanant des citoyens, assurant du transfert des requêtes aux services compétents en vue de leur prise en charge. Le Secrétaire général du ministère, Mohamed Bengrina, a présidé une réunion de travail avec les membres de la cellule d'écoute des doléances des citoyens, installée récemment au niveau du ministère. Lors de cette réunion, ajoute la même source, il a été procédé à la présentation du bilan de l'activité de la cellule avec répartition des missions, en vue du suivi de l'opération d'examen des requêtes et des doléances qu'elle reçoit à travers les courriers électroniques, en l'occurrence «Chakoua» (sur son site électronique), la page officielle du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques sur Facebook, ainsi que les doléances qui parviennent directement à l'Inspection générale du ministère et au reste des services administratifs, à l'instar des directions et de la Chambre algérienne de la pêche et des productions halieutiques. Le ministère a affirmé qu'il sera procédé au transfert des requêtes et doléances aux services spécialisés en vue de trouver les solutions appropriées à leur prise en charge. On sait que la filière des poissons est considérée comme un point noir par la Commission nationale de moralisation de l'activité commerciale. Dans ce secteur, ce sont les intermédiaires qui font la loi.