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«Seule la reprise des pourparlers assurera l'autodétermination du peuple du Sahara occidental» Séminaire annuel du Comité des 24 de l'ONU chargé des questions de décolonisation
Le Représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, l'ambassadeur Nadir Larbaoui, a regretté, à Castries (Sainte Lucie), l'absence du moindre progrès dans la tenue d'un référendum libre au Sahara occidental, tel que stipulé dans la résolution 1514 des Nations unies sur la décolonisation, nonobstant le fait que le Sahara occidental, soit répertorié, depuis 1963 comme territoire non autonome, statut réaffirmé en 1966, par la résolution 2229 octroyant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. «Il ne peut y avoir qu'une seule voie à suivre, à savoir la reprise des pourparlers directs de bonne foi entre les deux parties au conflit, le Polisario et le Maroc, en vue d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera l'autodétermination du peuple du Sahara occidental à travers l'organisation du référendum d'autodétermination», a-t-il indiqué. Intervenant lors du séminaire annuel du Comité des 24 de l'ONU chargé des questions de décolonisation qui s'est tenu du 11 au 13 mai courant à la capitale de Sainte Lucie, Castries, Nadir Larbaoui a affirmé que l'Algérie, en tant que Nation dont le combat des pères fondateurs pour la liberté et l'émancipation a façonné son destin et forgé sa conviction de principe et son engagement à défendre sans relâche le droit de tous les peuples à décider pleinement et librement de leur sort, a toujours été et restera toujours attachée à la noble mission de décolonisation. Rappelant, à l'occasion, l'enracinement des valeurs de liberté et de lutte pour les causes justes à travers l'Histoire de l'Algérie. Et le rôle, crucial, de l'Union africaine qui a, continuellement, apporté sa contribution aux efforts de paix au Sahara occidental, dont le dernier exemple date du mois de mars 2021, avec le sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement du Conseil de paix et de sécurité consacré à la question. Pour leur part, les délégations de Cuba, Bolivie, Timor Leste, Venezuela, Angola, Belize, Indonésie, Botswana, Mexique et Namibie, présentes à ce séminaire, au cours duquel les représentants des pays participants ont réitéré l'impérieuse nécessité de parachever le processus de décolonisation du Sahara occidental, ont insisté sur la nécessité d'accélérer le processus de décolonisation du Sahara occidental, par le biais de la tenue d'un référendum d'autodétermination, soulignant leur attachement à la résolution 1514. Appelant, au passage, les deux parties au conflit, le Polisario et le Maroc, à reprendre sans conditions préalables et sans plus tarder les négociations sous l'égide des Nations unies. Soulignant que la violation du cessez-le-feu, en novembre 2020, par le Maroc compromet le processus politique du règlement du conflit et constitue une menace à la stabilité de la région, ces mêmes délégations ont rappelé le droit du peuple sahraoui de bénéficier et de disposer de ses ressources naturelles en vertu des résolutions pertinentes de l'ONU en la matière. De leur côté les représentants des pays africains participants, en l'occurrence la Namibie, le Botswana et l'Angola, ont souligné les efforts de l'Union africaine visant à trouver une solution au conflit du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, qui soit en conformité avec les objectifs et principes de l'Acte constitutif de l'Organisation régionale.