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Un département pour superviser la récupération, la valorisation et le recyclage des déchets Karim Ouamane, Directeur général de l'Agence nationale des déchets
l'Agence nationale des déchets, Karim Ouamane, a mis en avant, hier lundi à Alger, l'importance de créer un département pour superviser la récupération, la valorisation et le recyclage des déchets exceptionnels tels que les peaux d'animaux sacrificiés en vue, a-t-il dit, de les traiter de manière moderne et économique. Soulignant la nécessité de sensibiliser tous les acteurs à la gestion de ce type de déchets, qui requiert le respect de certaines normes techniques pour passer au recyclageIntervenant sur les ondes de la Chaîne I de la radio nationale dont il était l'invité de l'émission «La Matinale «, Karim Ouamane a fait état d'une étude comparative avec la fête précédente, menée par l'Agence nationale des déchets mandatée par le ministère de l'Environnement. «Environ 21 % du total des peaux sacrifiées ont été recyclées en vue de les traiter de manière moderne et économique dont une grande partie ne répondait pas aux critères de recyclage», a fait remarquer le DG de l'Agence nationale des déchets. L'invité de l'émission «La Matinale » de la Radio nationale Chaîne I a fait cas également d'un autre type de déchets, ceux des estivants au niveau des villes côtières durant la période estivale. «Il y a une grande production de déchets d'une manière exceptionnelle parce que ces villes côtières connaissent une affluence citoyenne durant cette période», a observé Karim Ouamane, soulignant le rôle de la planification et de l'intensification des efforts pour traiter ces déchets afin qu'ils ne constituent pas une menace pour la nature et l'environnement. Le Directeur général de l'Agence nationale des déchets a en outre évoqué le risque, élevé, des Déchets d'activité de soins à risque infectieux (DASRI) pour l'environnement et les êtres humains, rappelant dans le même contexte que la législation algérienne, à travers le ministère de l'Environnement, avait élaboré toutes les lois et tous les mécanismes pour gérer ce type de déchets classés comme des déchets dangereux. De son côté la Directrice de la gestion intégrée des déchets à l'Agence nationale des déchets, Mme Fatma-Zohra Barça, a annoncé, hier lundi, la mise en application, prochainement, du système de tri sélectif des déchets au niveau des grands quartiers dans trois wilayas-pilotes, d'Alger, Boumerdès et Oran, afin de faciliter le recyclage des déchets, avant, a-telle indiqué, sa généralisation progressive aux autres wilayas du pays. «La généralisation de cette opération aux autres wilayas se fera de manière progressive, car sa réalisation nécessite des moyens matériels, financiers et logistiques, importants», a-t-elle dit, soulignant le rôle, important, de la société civile dans la concrétisation du système de tri sélectif, notamment à travers les opérations de sensibilisation menées de concert avec l'AND. Pour la Directrice de la gestion intégrée des déchets à l'Agence nationale des déchets, le système de tri permet d'optimiser les opérations de valorisation des déchets, notamment celles menées par les entreprises spécialisées dans le recyclage. Faisant remarquer que l'Algérie produit plus de 13 millions de tonnes de déchets ménagers, dont 30% seulement sont recyclables. «L'objectif tracé par le secteur de l'environnement étant la valorisation de 30% d'ordures ménagères, 80% de déchets dangereux et 50% de déchets inertes à l'horizon 2035». Rabah Mokhtari