L'Algérie envisage de relancer le projet du gazoduc GALSI le reliant à la Sardaigne, et ce, afin d'augmenter ses exportations de gaz, notamment vers l'Italie.C'est le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab qui l'a annoncé, et ce, lors de sa participation, samedi à Rome, à la 8ème édition du Forum de haut niveau pour le dialogue en Méditerranée (Rome-MED). Dans ce cadre, M. Arkab a précisé : « Nous sommes aussi attentifs aux besoins de nos clients, et disposés à relancer et à réactualiser les études du gazoduc GALSI, reliant l'Algérie à la Sardaigne ». Il a expliqué que la réalisation de ce second gazoduc « permettra à l'Italie de renforcer son rôle de hub gazier européen ». Pour rappel, l'Algérie est reliée à l'Italie par le gazoduc Transmed via lequel sont acheminés les volumes exportés vers ce pays. M. Arkab a estimé que l'Algérie s'impose « en tant que fournisseur énergétique historique, sûr et fiable », et qui « œuvre pour maintenir ce statut sur la scène énergétique internationale ». Dans le même sillage, le ministre de l'Energie et des Mines a fait état d'un programme d'investissement très ambitieux dans le domaine des hydrocarbures estimé à plus de 40 milliards de dollars. Selon lui, ces investissements permettront « de maintenir un niveau de production de 110 milliards de m3/an de gaz naturel, dont plus de 50% sont destinés à l'exportation ». En matière de production d'électricité, il a indiqué que l'Algérie dispose d'une capacité de production de plus de 24.000 MW, pour un besoin moyen de 14.000 MW, ce qui lui permet de mettre quotidiennement sur le marché régional une capacité excédentaire de 10.000 MW. Il a ajouté : « Nous comptons développer de vastes infrastructures de transport électrique et un réseau interconnecté, reliant l'Algérie à la Rive Nord de la Méditerranée ».