Le chef de la branche armée du Hamas, pour marquer les 35 ans du groupe de résistance palestinien a fait savoir dans sa récente déclaration le devoir absolu de libérer la Palestine. Le chef des Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, Mohammad Deif, a publié une rare déclaration mercredi pour marquer le 35e anniversaire de la fondation du groupe de résistance, appelant toutes les factions à s'unir pour libérer la Palestine. «Vous ne parviendrez pas à opprimer notre peuple ou à faire disparaître notre identité de notre terre», a déclaré Deif aux Israéliens dans un message enregistré. «Toutes les factions doivent s'unir pour un seul et grand objectif, la libération de la Palestine», a déclaré le chef des brigades al-Qassam. L'insaisissable chef de l'armée du Hamas, Deif, figure sur la liste des personnes les plus recherchées par Israël depuis plus de 25 ans pour sa participation à la planification et à l'exécution d'un grand nombre d'opérations anti-israéliennes. Les services de sécurité israéliens ont tenté de tuer Deif au moins sept fois au fil des ans. Sur ce plan, le chef politique du groupe de résistance palestinienne Hamas, Ismail Haniyeh, a menacé de riposter à toute modification du statu quo à Al-Aqsa. «Nous ne permettrons absolument pas la mise en œuvre des plans sionistes à la mosquée Al-Aqsa ou à Jérusalem de manière plus générale, l'épée de Jérusalem n'a pas été et ne sera pas rengainée», a déclaré Haniyeh dans un discours commémorant le 35e anniversaire du Hamas. Hamas a conclu un pacte avec le peuple palestinien au sujet de la mosquée bénie al-Aqsa et a préservé la profondeur du sentiment islamique de connexion avec notre Jérusalem et notre al-Aqsa», a-t-il poursuivi. L'apparition télévisée d'Ismail Haniyeh portait le message «al-Aqsa en danger» ainsi qu'un logo du Hamas mettant en évidence le Dôme du Rocher, situé dans le complexe de la mosquée, annonce-t-on. Les commentaires d'Ismail Haniyeh sont une forme d'avertissement au prochain gouvernement, au leader du parti d'extrême-droite Otzma Yehudit qui devrait être nommé au ministère de la Police nationale. Au cours des négociations de la coalition, le futur Premier ministre Benjamin Netanyahu, du parti de droite Likud, aurait rejeté une proposition d'Otzma Yehudit visant à modifier le statu quo sur le mont. 223 Palestiniens tués en 2022 223 Palestiniens ont été tués en martyr depuis le début 2022, suite aux exécutions sommaires et aux massacres intentionnels perpétrés par le régime israélien, rapporte l'agence de presse Russe citant le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Saïd Abou Ali. En Evoquant la multiplication considérable du nombre des prisonniers palestiniens et des cas de violation des droits de l'Homme commis par les sionistes, Abou Ali a reproché aux responsables israéliens leur politique de profanation de la mosquée AlAqsa, ainsi que l'exil forcé imposé aux Palestiniens dont les domiciles sont démolis sous l'ordre des autorités d'occupation israéliennes. Le village palestinien d'Al-Araqib représente l'exemple parfait de cette politique. Ce village palestinien situé dans la région du Néguev a été démoli pour la 211e fois le lundi 26 décembre 2022 au matin par des militaires israéliens, rapporte le site Web Asharq. Les premières tentatives de démolition d'Al-Araqib remontent au 27 juillet 2010, qui en compte 15 tentatives pour la seule année 2022. À chaque fois, les habitants d'Al-Araqib ont réparé leurs maisons en utilisant des morceaux de bois et des revêtements en plastique pour contrer le plan d'exil forcé envisagé par le régime israélien. Al-Araqib n'est pourtant pas le seul village palestinien à être aux prises quasi-quotidiennement aux tentatives israéliennes de démolition et d'exil forcé. Mais si les Palestiniens habitant le Néguev au sud des territoires occupés bravent toutes ces difficultés pour maintenir leurs habitats, l'on peut clairement constater que la lutte armée s'est étendue depuis quelques mois vers la Cisjordanie. Les opérations anti-israéliennes ont nettement augmenté ces derniers mois dans diverses régions de la Cisjordanie, si bien que les responsables des instances militaires et sécuritaires du régime sioniste reconnaissent leur incapacité à y répondre, évoquant le danger d'une expansion incontrôlable de ces opérations. A noter que ce n'est pas que le sud des territoires occupés et la bande de Gaza qui sont le théâtre d'affrontements avec les Palestiniens. Désormais, la jeune génération palestinienne basée en Cisjordanie, située à l'est de l'entité israélienne, s'est largement impliquée dans la lutte armée, pour ainsi devenir le cauchemar des sionistes, a-t-on informé de même source.