Le positif a quitté le plateau d'une chaîne télé lors d'une émission consacrée ce jeudi aux questions du CHAN dont le dossier Djamel Belmadi. Et c'est ce dossier qui enflamme la discussion. Evoquant l'incompréhensible retard de la signature du contrat du sélectionneur national Djamel Belmadi, un consultant est vite monté au créneau pour déclarer «à compter de ce jour, je ne dirais plus un mot sur l'équipe nationale, même si elle est évincée dès le premier tour de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations ou qu'elle arrache la CAN et même la Coupe du monde, je ne dirais plus rien, moi je connais comment fonctionne le foot». Tout le monde est soulagé à présent Une précipitation qui n'a que fait piéger les participants puisque ce vendredi, l'APS a rapporté que le président de la Fédération algérienne de football, Djahid Zefizef, Djamel Belmadi et son staff ont signé un avenant «sur une prolongation de contrat jusqu'en 2026». Cette information recadre les débats. Ainsi, «Belmadi et son staff ont bel et bien signé leur avenant qui porte sur une prolongation de contrat jusqu'en 2026. Chaque Coupe d'Afrique des nations, nous allons faire l'évaluation nécessaire, on n'ira pas en Coupe d'Afrique pour faire de la figuration. Le sélectionneur sera évalué par son employeur», a affirmé le patron de la FAF sur les ondes de la Radio nationale. Il veut sa revanche Plusieurs questions ont animé le dossier de Belmadi. Un ex-joueur international nous dira «je ne suis pas étonné qu'il y ait encore des personnes qui se disent maîtriser les contours du football tout en étant dans des dossiers qu'ils ne maîtrisent pas. Si Belmadi est revenu après l'élimination de la Coupe du monde, ce n'est certainement pas pour un séjour touristique, c'est un monsieur qui veut sa revanche et il aura sa revanche... Le journaliste de BeIN Sports qui n'a cessé d'enflammer la toile pour tenter de le perturber et le faire partir a échoué, mais il n'est que journaliste, aujourd'hui tout le monde va se calmer et finir par applaudir Belmadi». «Un salaire qui correspond au travail» En poste depuis août 2018, en remplacement de Rabah Madjer, Belmadi (46 ans) a connu une année 2022 difficile, avec d'abord une élimination dès le premier tour de la CAN-2022 au Cameroun, avant d'échouer à qualifier les Verts pour le Mondial-2022 au Qatar (20 novembre-18 décembre). «Belmadi perçoit un salaire qui correspond au travail qu'il est en train de faire. Je ne dis pas qu'il a un salaire bas ni encore moins élevé, mais sa mensualité est méritée. Il est actuellement concentré sur son travail, et ne prête pas attention à ce qui se dit, et les critiques lancées à son sujet dernièrement», a-t-il ajouté. «Plutôt un contrat moral» En septembre dernier, le coach national avait déjà révélé avoir donné son accord pour poursuivre son aventure avec la sélection algérienne, avec en ligne de mire, la CAN et le Mondial-2026. «Je signerai prochainement un avenant qui me permet de prolonger mon contrat, même si j'ai toujours considéré que ma relation avec la sélection de mon pays est plutôt un contrat moral. J'estime que nous avons un challenge très intéressant à réaliser, à savoir faire progresser l'équipe nationale, surtout qu'en Afrique, notre continent où nous sommes souvent appelés à nous produire, il n'y a désormais plus de petites équipes, et les difficultés se font de plus en plus ressentir», avait déclaré le sélectionneur national, en septembre dernier à Oran, après le match amical Algérie-Guinée (1-0). La prochaine mission sera déterminante Il s'agit là, avait poursuivi le patron technique des Verts, du principal stimulant qui l'incite à prolonger son séjour aux commandes techniques de l'équipe nationale qu'il avait rejoint en 2018. «Si je n'avais pas cette ambition-là, j'aurais déjà passé le témoin à un autre», avait-t-il encore dit. Les deux prochaines sorties de l'équipe nationale sont programmées en mars prochain, avec au menu la double confrontation face au Niger, dans le cadre des 3e et 4e journées des qualifications de la CAN-2024.