Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil a mis en exergue, jeudi à Alger, le rôle important du Parlement dans la défense des principes de l'Algérie et la transmission de son message dans les fora internationaux, mettant en garde contre les tentatives visant sa déstabilisation.» Etant représentants du peuple, une lourde responsabilité nous incombe. Nous parlons en toute franchise, notamment avec l'étranger dans le cadre de la diplomatie parlementaire, transmettant ainsi le message de l'Algérie et faisant connaître ses principes et lignes rouges», a souligné M. Goudjil qui présidait une cérémonie à l'occasion du 25e anniversaire de l'installation du Conseil de la nation placé sous le slogan : «Un quart de siècle de l'histoire d'un édifice constitutionnel… du redressement national à l'Algérie nouvelle» sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. «Plusieurs parties ne veulent pas que l'Algérie ait son mot à dire dans les fora internationaux», a relevé M. Goudjil, insistant, dans ce sillage, sur «le principe algérien de non-ingérence dans les affaires internes des autres Etats». Un principe, dit-t-il, que nous avons préservé depuis l'indépendance. «En dépit de toutes les haltes difficiles vécues par le peuple algérien, nous avons su préserver la souveraineté du pays, sa position à l'échelle mondiale et son histoire et nous poursuivons le processus d'édification de l'Etat vers la relance économique», a-t-il ajouté. «Grâce à la Constitution de 2020, l'Algérie a donné l'exemple d'une véritable pratique démocratique, du respect des droits de l'Homme et des institutions de l'Etat, ce qui était prévu dans le programme du Président Tebboune», a ajouté le président de la chambre haute du Parlement. Le président du Conseil de la nation a également mis l'accent sur «le rôle de contrôle du Parlement, un trait d'union entre le peuple et le Gouvernement, à travers la surveillance de l'activité de ce dernier», soulignant que «la surveillance ne sous-entend pas la perturbation, il s'agit plutôt de complémentarité à travers la définition des missions de chaque partie conformément à la Constitution».