L'Algérie a pris part, en sa qualité de présidente du Groupe Afrique, à la 4ème Consultation avec les Etats membres sur le thème central de la septième session de l'Assemblée des Nations unies pour l'Environnement (ANUE-7), qui s'est tenue samedi passé au siège du Bureau des Nations unies à Nairobi, capitale du Kenya. Lors de cette réunion, la délégation algérienne, conduite par l'Ambassadeur Boumediene Mahi, représentant permanent de l'Algérie au Bureau des Nations unies à Nairobi, est intervenu sur la proposition de thème intitulée: ''Solutions pour une planète équitable et résiliente'', ainsi que le document y afférent, a fait savoir un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. L'Ambassadeur Mahi a, dans ce cadre, exprimé «ses préoc-cupations face à l'absence de points de vue de nombreux pays en développement, en particulier africains, lors des consultations précédentes, et souligné la nécessité de prendre en compte des enjeux essentiels tels que le développement durable, la transition juste, l'accès à des moyens de mise en œuvre adéquats et la reconnaissance des circonstances et des capacités spécifiques des pays concernés», a souligné le communiqué. Réaffirmant l'engagement de l'Algérie à défendre les intérêts des pays en développement, l'Ambassadeur a insisté sur «l'importance de garantir une véritable transition juste, essentielle pour l'intégration des priorités de ces pays», d'après la même source. Il a également précisé que «le concept d'équité, tel qu'il est actuellement formulé, reste insuffisant et ne prend pas en compte plusieurs dimensions cruciales pour les pays en développement». De plus, l'ambassadeur Mahi a souligné «la nécessité d'inclure explicitement la transition juste dans le thème de l'ANUE-7», saluant, ainsi «la prise en compte, par la présidence omanaise, de divers aspects importants, tels que l'innovation scientifique, l'accès aux données et à l'information, les systèmes d'alerte précoce, la prospective stratégique et l'utilisation de l'intelligence artificielle», a noté le ministère des Affaires étrangères dans le communiqué. Toutefois, poursuit le texte, «il a insisté sur le respect de la souveraineté des données, la promotion de l'autonomie économique et la préservation du patrimoine culturel dans le cadre de ce thème». Les consultations sur le thème de l'ANUE-7 se sont achevées lors de cette réunion, laissant désormais à la Présidence la responsabilité de soumettre la version finale du thème, d'ici le mois de décembre prochain. A savoir que cette Assemblée est une sorte de parlement mondial de l'environnement qui a pour objectif de définir les priorités des politiques environnementales et d'élaborer une législation internationale en la matière.