Le Secrétaire général de l'Union parlementaire des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (UPCI), Mouhamed Khouraichi Niass a affirmé, avant-hier dimanche, à Alger, que la question palestinienne demeure une cause centrale pour les musulmans, car représentant la tragédie de tout un peuple opprimé depuis plus de 70 ans par l'entité sioniste inique. «Nous devons être du côté du peuple palestinien et le soutenir, car c'est un devoir qui incombe aux Etats musulmans», a-t-il indiqué. Intervenant à l'ouverture des travaux de la 17ème Conférence de l'Union des conseils des pays membres de l'Organisation de la Coopération islamique (UPCI) qui ont débuté avant-hier dimanche, au Centre international des conférences (CIC) à Alger, Mouhamed Khouraichi Niass a, à l'occasion, salué les récentes résolutions onusiennes inhérentes à la question palestinienne, notamment la résolution exhortant la Cour internationale de justice à évaluer l'impact des perpétuelles violations sionistes à l'encontre du peuple palestinien et son occupation de longue date. «Les pays musulmans ne doivent pas rester les bras croisés, ni laisser les résolutions onusiennes demeurer lettres mortes », a-t-il dit estimant qu'il est inadmissible de poursuivre la politique des deux poids deux mesures. L'Union parlementaire des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique, a-t-il poursuivi, fondait de grands espoirs sur l'Algérie, notamment en cette conjoncture où le monde islamique a besoin de davantage de consensus et de cohésion, mettant en avant la centralité de la cause palestinienne pour le monde islamique. Exprimant, à l'occasion, son vœu de voir la présidence tournante assurée par l'Algérie, réaliser un progrès vers la concrétisation des objectifs de l'UPCI. «Ce rendez-vous marquera une étape importante et réalisera le succès auquel nous aspirons», a-t-il dit. Evoquant la situation dans le monde islamique, le Secrétaire général de l'Union parlementaire des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique a considéré qu'en dépit du potentiel humain et stratégique que recèle le monde islamique, la majorité de ses Etats connait des soubresauts et des conflits, d'où la prolifération du phénomène de la migration. De son côté le président de la grande Assemblée nationale de la République de Turquie, Mustapha Chantoub a mis en avant la nécessité de la création d'un Observatoire qui s'avère, a-t-il dit, désormais un impératif. Au vu, a-t-il poursuivi, des graves violations des droits de l'Homme ciblant les musulmans de par le monde. Citant la recrudescence de la haine contre l'Islam et les musulmans, confirmées par les constantes violations contre l'un des symboles sacrés des musulmans, le Saint Coran, après les actes d'extrémistes suédois ayant brûlé des exemplaires du Saint-Coran en Suède et en Hollande. «Ces violations exigent de réfléchir sérieusement à un mécanisme susceptible de mettre fin à ces positions racistes islamophobes», a-t-il poursuivi dans son allocution au terme du mandat de son pays à la présidence de l'Union. Plaidant pour l'introduction de réformes au niveau de l'Union des conseils des pays membres de l'OCI en vue de l'adapter aux exigences de l'heure, Mustapha Chantoub a affirmé que ces actes réunis nous imposent de revoir le rôle de nos institutions musulmanes pour le relancer efficacement, avec la formation de commissions chargées des minorités musulmanes à travers le monde.