A chacun sa fête footballistique. Celle des U15 de la JS Kabylie, ressemblerait à celles qui font aussi du bruit dans le pays. C'est fou que le football emballe toute une nation, non seulement les jeunes sportifs mais aussi lorsqu'il vient surtout d'une génération qui rêve et qui continue de rêver à assurer la relève, et espère tout donner pour que cela soit de même pour les U15, U20, U23. Génération à chacun sa fête Un monde footballistique en ébullition, un sport qui contamine l'ensemble des autres disciplines. Aucune frontière ne veut les séparer, au contraire, toutes les générations aspirent à atteindre un haut niveau professionnel. Un pari d'enfants, mais aussi un pari de parents. Le sifflet a retenti pour cette génération qui est prête, reste aux autorités, aux fédérations et aux gestionnaires des clubs à se mobiliser pour les soutenir et répondre à leurs exigences, et à celles des différentes disciplines. Ne plus être des spectateurs des autres nations Un jeune nous disait hier, «nous ne pouvons plus être les spectateurs des autres jeunes des autres nations qui évoluent à une vitesse dingue pour être présent aux compétitions internationales, nous aussi nous voulons être les enfants d'une nation, d'une nouvelle génération du mouvement sportif algérien fiers de remporter des trophées». Les moins de 15 ans font un grand pas vers cette direction tout en affirmant, que la relève est déjà assurée, non seulement pour ce club mais aussi pour le football national. Lorsque nous voyons ces petits Canaris exprimer leur joie d'une manière exceptionnelle, je me dis, notre football national devrait en profiter et assurer à tous nos jeunes de fleurir dans les meilleures conditions... », dira R. Derridj ce supporter de ce grand club. Génération «grenier» pour une excellente relève Un autre, une tasse de thé à sa main, se laisse aller en disant «vous savez messieurs, lorsqu'on assiste à cette volonté qu'exprime cette génération, nous ne pouvons que souffler et dire avec une formation sérieuse, des centres sportifs adéquats, on n'aura plus à se soucier d'un manque de joueurs, on préservera énormément de milliards pour le pays, parce que la jeunesse est là formée par d'anciens internationaux...» Et de conclure par ce qui semble être logique et ce en quoi il faudrait s'y attendre, «à mon avis vous ne verrez plus jamais le produit traditionnel du football sera dépassé. Il faut s'attendre à de nouvelles «règles plus stimulantes pour attirer un nouveau public». Si les moins de 15 ans remportent la Coupe d'Algérie après avoir développé un jeu augurant d'un avenir radieux tant pour les joueurs que pour leur équipe, il n'en reste pas moins qu'il y a tout un environnement à préparer pour faire réussir leur développement, les préparer, les assister, leur enseigner les belles manières du sport et ce que ce sport attend d'eux. Créer un impact sportif exceptionnel On ne devient pas star du jour au lendemain, les directions de clubs ont un défi à relever, maintenant pas demain. Il n'y a pas de type sportif «classique», comme il n'y a pas de senior ou jeune «classique». C'est le point de départ pour créer un impact à un niveau social plus large. Cela participe à éliminer les barrières psychologiques qui bloquent l'accès aux sports. La réserve constitue certes, incontestablement le grenier. La formation, l'option de la réussite L'histoire de ce grand club le plus titré, nous fait rappeler que «la politique des stars n'a d'ailleurs jamais payé pour la JSK. Bien au contraire, les joueurs recrutés à coups de milliards ont souvent été derrière les problèmes du club. Et, c'est justement ce que semble avoir compris l'actuel président fraîchement nommé, Achour Chelloul. Ce dernier n'a pas manqué en effet d'exprimer sa joie lors de la victoire des U15, ce week-end, après une rencontre époustouflante face à l'O Médéa», écrivait un confrère. Mobilis et le président du club ensemble pour une formation Pour le nouveau Chelloul, il est évident pour nous que les petites catégories constituent le grenier du club et c'est la formation qui assure l'avenir d'une équipe et non le recrutement des stars. «Il n'y aura plus de recrutement de joueurs à 400 millions pour chauffer les bancs», affirme-t-il pour signifier que les joueurs du terroir auront désormais toutes leurs chances dans leur équipe. Il faut croire que le volet de l'éducation ne fera pas défaut au sein de ce club. Mobilis attache une importance capitale à la formation et tout sera mis pour que cet axe dont souffre plusieurs clubs ne contamine pas pour autant ce club de Kabylie. A ce titre et profitant de cette fête, il affirme aux médias que la formation des jeunes catégories est également son cheval de bataille, non seulement puisque le nouveau président va sortir son carnet de chèque pour accorder une prime aux champions U15, en plus d'un voyage touristique.