Le ministre de l'Education nationale, M. Abdelhakim Belaabed a présidé, avant-hier à Alger, l'ouverture des travaux de la conférence régionale d'évaluation de l'examen des acquis du cycle primaire pour la wilaya d'Alger et sept (07) autres wilayas du Grand Sud. Cette opération d'évaluation tend, selon le ministre, à réaliser un «changement progressif dans le système d'évaluation éducative, à même de réaliser une transition qualitative de l'opération d'évaluation à un rythme continu, dynamique et durable, pour la prise en charge des préoccupations soulevées». A ce propos, le ministère avait organisé, le 17 juin, des conférences au niveau des circonscriptions d'inspection suivies de conférences de wilaya, le 20 juin, puis de conférences régionales dans les wilayas d'Alger, Blida, Sétif, Constantine, Saïda et Tlemcen (dimanche et lundi) avant l'organisation d'une conférence nationale durant la première moitié de juillet prochain. Pour rappel, le ministère de l'Education nationale avait donné des instructions aux directeurs de wilayas pour définir le cadre méthodologique et les mesures réglementaires de cette opération sur la base de deux plans cohérents. Le premier a pour objectif de vérifier le taux de réalisation des objectifs tracés à travers les circulaires régissant l'évaluation, et des questionnaires destinées aux intervenants directs dans l'organisation et le déroulement des examens et ce, par le biais d'une plate-forme numérique relevant du ministère de l'Education nationale, du 24 au 28 juin courant. Evaluant l'année scolaire 2022-2023 lors de cette conférence organisée au lycée des mathématiques à Kouba, M. Belaabed l'a qualifiée de «réussie», affirmant que l'organisation des examens scolaires nationaux au titre de l'année 2023 «n'a pas empêché le ministère de lancer, dans un temps record, l'évaluation du nouvel examen des acquis du cycle primaire, en étant à l'écoute de tous les intervenants». Le ministre a émis, en outre, les vœux de voir ces conférences régionales «formuler davantage de propositions constructives», estimant que «le changement radical opéré dans le système d'évaluation scolaire, énoncé dans le programme du président de la République, le Plan d'action du Gouvernement et le programme du ministère de l'Education, constitue un bond qualitatif, réalisé à la faveur de la mobilisation de toutes les ressources humaines du secteur».