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« L'Algérie, forte de son armée puissante, est capable de faire face à toute menace » Le Président à propos de la situation embrasée le long des frontières sud
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué la situation embrasée le long des frontières sud de l'Algérie. Assurant que l'Algérie est capable de faire face à cette situation grave, forte de son armée puissante, qui est aux aguets de quiconque s'approcherait de ses frontières. Dans son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée samedi soir sur les chaines de télévision et stations de radio nationales, le chef de l'Etat a, à l'occasion, rappelé le principe de non ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, adopté par l'Algérie. Insistant sur l'impératif de rétablir la légitimité constitutionnelle au Niger, au lendemain du coup d'Etat militaire du 26 juillet 2023 qui a évincé le président élu, Mohamed Bazoum, le président de la République a souligné son rejet, total et catégorique, de toute intervention militaire dans ce pays qui pourrait aggraver la situation dans ce pays, déjç en proie à de graves difficultés économiques et politiques et, aggraver l'instabilité du Sahel, ce qui se traduirait par une hausse des activités terroristes et un afflus important de migrants vers l'Algérie qui partage une longue frontière terrestre avec le Niger. « Il y a eu un coup d'Etat. Nous sommes pour la légitimité constitutionnelle, et il faut un retour à cette légitimité », a affirmé Abdelmadjid Tebboune. L'Algérie, a poursuivi le chef de l'Etat, est pour le retour à la légitimité constitutionnelle au Niger, tout comme elle est prête à aider les Nigériens dans la mesure du possible, s'ils en expriment le besoin, pour resserrer leurs rang. « L'Algérie est disposée à aider le Niger à revenir à la légitimité constitutionnelle, mais sans fixer de délai précis pour ce retour », a-t-il dit. Il faut, a poursuivi Abdelmdjid Tebboune, un retour à la légitimité, et s'ils veulent notre aide, nous sommes prêts. Mettant en garde contre toute intervention militaire qui n'a jamais réglé aucun problème et qui ne ferait qu'exacerber la situation, à l'image de ce qui s'est passé en Libye et en Syrie, où des problèmes persistent et les situations sont de plus en plus complexes. Interrogé sur la reconnaissance par l'entité sioniste d'une prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, Abdelmadjid Tebboune a estimé que cette reconnaissance est nulle et non avenue et ses répercussions n'intéressent pas l'Algérie qui considère ce pas comme un non évènement. « L'entité sioniste occupe, à son tour, les territoires palestiniens et le Maroc lui reconnait une prétendue souveraineté sur ces territoires », a rappelé le chef de l'Etat, faisant savoir qu'il s'agit d'un problème dont le règlement doit passer par ce que prévoit le Droit international et les résolutions des Nations unies et du Conseil de sécurité onusien. Le jour même de ce coup d'Etat militaire au Niger, l'Algérie a demandé instamment que soit mis fin à cette atteinte inacceptable à l'ordre constitutionnel et à cette violation grave des exigences de l'Etat de droit. « L'Algérie suit avec une profonde préoccupation les développements de la situation dans la République sœur du Niger et condamne avec force cette tentative », a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale établie à l'étranger. L'Algérie, a poursuivi la même source, réaffirme son attachement aux principes cardinaux qui guident l'action collective des Etats africains au sein de l'Union Africaine, dont notamment le rejet catégorique des changements anticonstitutionnels de gouvernement. Soulignant l'impératif pour tous d'œuvrer à la préservation de la stabilité politique et institutionnelle de la République du Niger, gage d'une paix et d'une stabilité durables dans ce pays frère et voisin qui fait face à des défis considérables dans une région, déjà confrontée à des crises multidimensionnelles d'une acuité sans précédent. Mardi dernier, le département d'Ahmed Attaf a jugé l'implication militaire envisagée par la Cédéao comme une option malheureuse. Appelant à la prudence et à la retenue face aux intentions d'interventions militaires étrangères (…), qui ne sont que des facteurs de complication et d'aggravation de la crise actuelle.