Plusieurs indices viennent corroborer que la santé économique, financière, diplomatique, politique, éducative, culturelle et démographique de la France périclite. La santé elle-même des Français décline. Le système de santé lui-même se détériore. Inutile de revenir sur les multiples retentissantes débâcles de la France. Particulièrement en Afrique d'où elle a été chassée, notamment ses soldats expulsés comme de « vulgaires migrants, et ses diplomates intrigants également renvoyés. Revenir sur sa dette abyssale, passée sous la mandature de Macron de 2200 euros à 3050 euros, soit une hausse de 40%. Une mandature qui rime avec déconfiture et dictature (du Capital). Revenir sur sa désindustrialisation massive. Sur la baisse du niveau scolaire des élèves. Sur l'explosion de l'abstentionnisme, signe de la désaffection politique, de la discréditation et de la disqualification de la classe dirigeante française. Sur le déclin du rayonnement culturel français. Le recul de l'enseignement du français à l'étranger. Comment interpréter ces multiples symptômes alarmants, sinon comme des signes de décadence. Quand la santé publique dépérit, c'est un signe de plus que le modèle capitaliste français est à l'agonie. Le système de santé français, longtemps réputé pour son excellence, se détériore. Il agonise. Derrière l'agonie programmée de la santé publique, c'est l'effondrement historique et inexorable du « modèle social » capitaliste français qui se précise et se confirme. L'Etat providentiel s'est métamorphosé en Etat pestilentiel (propagateur de la peste brune). Démentiel (il ne règne que par la terreur policière). Luciférien (il est désormais réduit à propager calamités, afflictions, désolations, détresses). La maladie du système de santé publique a été causée par les restrictions budgétaires et la généralisation du modèle néolibéral dans le secteur hospitalier public, entraînant une réduction considérable des capacités d'accueil des hôpitaux, c'est-à-dire la fermeture de plusieurs structures hospitalières, notamment les Urgences. Pour information : le samedi 1 octobre, un millier de personnes ont manifesté à Quimper après le décès d'un bébé, mort faute de prise en charge à l'hôpital de Carhaix. Cet énième décès démontre l'étendue de la crise des urgences. Les manifestants réclamaient la réouverture des urgences pour pouvoir se soigner dans une structure hospitalière de proximité. En guise de satisfaction de leur revendication, ils ont été soignés à coups de matraques assénés par la police de Macron, pour les guérir de leur propension à se révolter. Une chose est sûre : la France n'est plus qu'un tombeau pour sa population prolétarienne précipitée dans la paupérisation et la pathologisation. Pour preuve, de nombreuses anciennes pathologies disparues ressurgissent, sous l'effet conjugué de la fragilisation de la santé de la population et de la détérioration du système hospitalier. Pour preuve, ces dernières années la mortalité a augmenté plus que la natalité. La natalité s'est effondrée. En effet, la natalité affiche une baisse record en France. Depuis le début de l'année, donc juste pour le premier semestre 2023, le nombre de naissances a baissé de 7%. Le niveau le plus bas depuis 1946. La baisse du taux de natalité se vérifie sur l'ensemble du territoire. Cette baisse est imputable au climat anxiogène et pathogène actuel, à la détérioration des conditions de vie et de travail, à l'obscurcissement de l'avenir en France, à l'assombrissement du climat social et politique, au durcissement autoritaire de la gouvernance macronienne, à l'explosion de la délinquance et de la criminalité, vecteurs d'insécurité et d'angoisse. Depuis l'élection de Macron, le prolétariat est ainsi confronté à une attaque violente et frontale de ses conditions de vie et de travail. Dont la plus récente est l'augmentation de l'exploitation salariée, c'est-à-dire le recul du départ de l'âge légal de la retraite, passé à 64 ans. D'autres attaques ont été accentuées depuis l'intronisation du banquier de Rothschild. Notamment le démantèlement de la Sécurité sociale, illustré par la réduction drastique des dépenses de santé et l'accélération de la politique de déremboursement des médicaments. La transformation de la carte vitale en outil de contrôle et de surveillance numérisé pour prévenir, selon le gouvernement Macron, tout « recours abusif » à la médecine ou aux prescriptions médicales de chaque assuré social. Le flicage renforcé des arrêts de travail, entraînant la suppression systématique des indemnités journalières maladie en cas de contestation par un médecin désigné par l'employeur. Au reste, le gouvernement Macron vient de voter une loi accordant la prééminence au « médecin-patronal ». C'est-à-dire le médecin-patronal aura dorénavant toute latitude de contester tout arrêt maladie légal délivré par le médecin traitant du patient. En effet, l'article 27 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 prévoit d'automatiser la suspension des Indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS), sur la base de l'avis du médecin envoyé par l'employeur. Selon plusieurs informations, notamment le journal Ouest-France, « le simple fait que le médecin contrôleur choisi par l'employeur dise que l'arrêt de travail n'est pas justifié – ou pas justifié pour la durée pour laquelle il est donné – pourra conduire automatiquement à la suspension des IJSS. Et ce, sans qu'il y ait un nouveau contrôle du médecin contrôleur de la Sécurité sociale » (comme cela se faisait jusqu'à présent, où l'autorité médicale du médecin de la Sécurité sociale était prépondérante. Dorénavant la primauté médicale en matière d'arrêt maladie est dévolue d'office au médecin de l'employeur qui statue sur la validité du congé maladie d'un salarié). Les conséquences seront dramatiques pour les salariés. Quand on sait que la majorité des arrêts maladie délivrés par les médecins traitants est liée aux pathologies psychologiques, des maladies non physiquement décelables, comme la dépression nerveuse, l'angoisse, le stress, devenus le lot commun des travailleurs confrontés à la dégradation de la vie sociale et à l'intensification de l'exploitation, les travailleurs malades seront dorénavant systématiquement suspectés de fraude à l'assurance maladie. Et, par conséquent, pourraient être contraints de reprendre le travail du fait de la suppression de leurs indemnités journalières maladie décidée par le médecin-patronal, c'est-à-dire le « garde-chiourme médical gouvernemental ». Avec le risque de l'aggravation de leur état de santé, pouvant entraîner la mort, pour avoir été mal soigné. Après avoir été condamnés à devoir purger deux années supplémentaires dans les bagnes industriels, administratifs ou tertiaires, c'est-à-dire donner deux ans de leur vie au capital, subi l'amputation de leurs salaires et revenus causés par l'inflation spéculative patronale et étatique, perdu tout espoir de s'assurer une vie décente au cours des prochaines années, années marquées au sceau de la paupérisation absolue et de la guerre généralisée, les prolétaires de France se voient en plus aujourd'hui privés du droit de tomber malade et de se soigner. Et de bénéficier d'un arrêt maladie car dorénavant jugé suspect, donc illégitime par la gouvernance macronienne entièrement dévolue aux intérêts des capitalistes. Des capitalistes, rendus enragés par la crise économique, autrement dit la baisse de leurs profits, qui mènent une guerre sociale à l'ensemble des travailleurs et des couches populaires dont les droits sociaux sont graduellement ponctionnés, voire supprimés. Les prolétaires de France, taillables et corvéables à merci, sont ainsi brutalement ramenés à un niveau de misère, de précarité et d'exploitation en vigueur au XIXe siècle. Mais cette fois sans pouvoir espérer quelque amélioration notable de leurs conditions de vie, un moment permise par les progrès du capitalisme lors de sa phase ascendante, étant entendu que celui-ci est désormais entré dans sa phase de déclin mortel. Le déclin du modèle capitaliste français, longtemps érigé en parangon social et médical, révèle au grand jour la faillite historique du système capitaliste occidental, et par extension mondial. Le capitalisme n'a rien d'autre à offrir à l'humanité que toujours plus de misère, de massacres, de guerres, de barbarie, de famines, d'épidémies, de pathologies psychiatriques.