L'Organisation internationale pour la protection des enfants de la méditerranée (OIPEM) a fait part, lundi, de sa décision d'engager des poursuites pénales auprès des juridictions internationales contre l'occupant sioniste pour «homicide volontaire» et «déplacement forcé» des enfants palestiniens dans la bande de Ghaza. L'OIPEM a indiqué dans un communiqué que «des avocats qui collaborent avec l'organisation allaient intenter des procès auprès des juridictions internationales» contre l'occupant sioniste, les appelant «à réagir avec le sérieux requis et statuer sur cette affaire en urgence». Elle a souligné, à ce propos, la nécessité de sanctionner l'entité sioniste pour ses crimes contre les enfants à Ghaza et dans les terres occupées avoisinantes, après les avoir forcés à quitter leurs territoires devant le mutisme de la communauté internationale, rappelant que «toutes les conventions internationales ratifiées par la plupart des pays exigent la protection des civils, particulièrement les enfants, en période de guerre». L'OIPEM a précisé que parmi ces conventions, figurent la convention de Genève sur la protection des civils en temps de guerre, en date du 12 août 1949, la convention des droits de l'enfant (1989) et d'autres conventions régionales qui incriminent toutes formes d'agressions contre les enfants. Il est à rappeler que plus de 2.000 enfants palestiniens sont tombés en martyrs sous les raids et bombardements sionistes contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre.