Participant à une conférence de solidarité organisée par le parti politique «El Hokm Errached», l'ambassadeur de l'Etat de Palestine à Alger, Fayez Abu Aita, a décortiqué, avant-hier, la situation explosive qui prévaut à Ghaza, une terre qui est à l'aube d'un grand plan démoniaque commandité par l'entité sioniste sous la grâce des Etats-Unis. Prenant la parole devant les nombreux présents à la conférence de solidarité, le premier représentant diplomatique palestinien en Algérie a, d'emblée, accusé l'entité sioniste barbare de vouloir «déplacer le peuple palestinien de ses terres», dira-t-il. «Ce qui se passe dans la bande de Ghaza rappelle l'épisode de 1948, lorsque le peuple palestinien a été victime de massacres pour le déplacer de force», a rappelé Abu Aita. Saluant, par la même occasion et en ces temps difficiles, la position constante de l'Algérie en faveur de la Palestine, qui s'est illustrée, dira l'ambassadeur palestinien, «dans la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de lancer un pont aérien d'aides aux victimes de l'agression brutale contre Ghaza», Fayez Abu Aita a rendu un vibrant hommage au peuple algérien à travers son élan de solidarité avec le peuple de Ghaza, notamment à travers l'implication des partis politiques et des organisations de la société civile algérienne, ainsi que leurs positions courageuses et authentiques en soutien au peuple palestinien. De son côté, le Secrétaire général de la formation politique «El-Hokm Errached», en l'occurrence Aissa Belhadi, a affirmé, lors de cet événement, que «le peuple palestinien à Ghaza est en proie à des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et des crimes de génocide», souligne-t-il avant de lancer un appel à la Cour pénale internationale pour intervenir à ces crimes contre l'humanité, aux massacres des enfants et des femmes et des tueries ciblant des citoyens paisibles et sans défense. Participant également à la conférence de solidarité avec le peuple palestinien, le juriste El Bakirat Abdelkader a, quant à lui, souligné que «la résistance est un droit légitime contre les crimes de guerre commis par l'occupant pour exterminer la population et enterrer la cause palestinienne». Fustigeant, au passage, le Conseil de sécurité pour son incapacité à protéger le peuple palestinien en proie à un génocide systématique, le juriste algérien a déploré la poursuite des crimes de guerre de l'entité d'occupation, bafouant la légalité internationale et ignorant la résolution demandant une trêve humanitaire immédiate à Ghaza, pourtant adoptée vendredi passé lors de la 10ème session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale des Nations unies sur la cause palestinienne.