Le Président Abdelmadjid Tebboune, Président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), a présidé, hier lundi au siège de la Cour suprême à Alger, l'ouverture de la nouvelle année judiciaire 2023-2024. Dans son allocution prononcée à cette occasion, le Président Tebboune a appelé le CSM à «s'acquitter pleinement de son rôle, à s'engager résolument à respecter les règles de la magistrature et à faire face à toutes les tentatives de porter atteinte à la crédibilité de la Justice». Le président de la République a, à cette occasion, exprimé «la reconnaissance de l'Etat à l'égard des efforts consentis par le corps de la magistrature pour protéger les droits, mais aussi lutter contre la criminalité et la corruption», rendant hommage aux magistrats «soucieux d'assumer, avec loyauté et dévouement, leurs responsabilités». S'agissant de la modernisation du secteur de la justice, le Président Tebboune a évoqué les procès qui durent plusieurs années, et qui «provoquent un sentiment d'insatisfaction chez le citoyen et prolongent sa souffrance pour accéder à ses droits». «Nous aspirons à davantage d'efforts pour augmenter la cadence de traitement des affaires, parachever le projet de transformation numérique, en sus de tirer profit des mécanismes de la justice électronique et la simplification des procédures judiciaires», a ajouté le président de la République. La cérémonie d'ouverture de la nouvelle année judiciaire 2023-2024, s'est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, du Général d'Armée Saïd Chanegriha, Chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire, du directeur de Cabinet à la Présidence de la République, Ennadir Larbaoui, du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, ainsi que de hauts responsables de l'Etat et de membres du Gouvernement. La cérémonie d'ouverture a été entamée par la récitation de Versets du Saint Coran et l'exécution de l'hymne national. Pour rappel, en décembre 2022, lors de l'ouverture des travaux d'un colloque international, organisé au Palais des Nations, dans le cadre de la célébration du 1er anniversaire de la création de la Cour constitutionnelle, le Président Tebboune avait affirmé être «pleinement conscient» des aspirations du peuple algérien à une «véritable justice», à la prospérité et au développement dans une Algérie nouvelle redoutée et respectée, qui occupe la place qu'elle mérite au double plan régional et international, une place qui sied à ses capacités humaines et matérielles et qui cadre avec les grands sacrifices de ses enfants durant la Glorieuse Guerre de libération et à travers les différentes étapes de son histoire».