Le véto américain opposé à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat» à Ghaza qui subit une agression sioniste sans précédent, a suscité samedi de vives condamnations de la part de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas réussi vendredi, pour la deuxième fois, à voter une résolution en faveur d'un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, après que les Etats-Unis ont utilisé leur droit de veto. Le texte a recueilli 13 voix en faveur, une contre et une abstention. Le président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a qualifié la position américaine d' «agressive» et d' «immorale», et dénoncé «une violation flagrante de toutes les valeurs et principes humains», tenant les Etats-Unis «pour responsables de l'effusion de sang des enfants, des femmes et des personnes âgées palestiniens dans la bande de Ghaza aux mains des forces d'occupation». Il a affirmé que cette politique américaine «témoigne que les Etats-Unis sont un partenaire du crime de génocide, du nettoyage ethnique et des crimes de guerre commis par les forces d'occupation (sionistes) contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza, la Cisjordanie et à El-Qods occupées», y voyant aussi «une menace pour la sécurité et la paix internationales».