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Le Conseil supérieur de la jeunesse, un espace large qui exprime la conscience collective des jeunes Il a été institué pour encourager les jeunes à s'impliquer dans la vie publique
Créé par la Constitution de novembre 2020, le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) a été institué en vertu du Décret présidentiel 21/416 du 27 octobre 2021 fixant les attributions, la composition, l'organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la jeunesse, pour inciter les jeunes à s'impliquer dans le développement politique, économique et social. C'est un organe consultatif qui vise à promouvoir la participation de la jeunesse dans la vie publique. Ses membres et le président ont été installés, au mois de juin 2022 par le chef de l'Etat lors d'une cérémonie organisée au Palais des Nations, au Club des Pins, à l'Ouest d'Alger.Le Conseil supérieur de la jeunesse, est-il précisé dans l'article 215 de la Constitution de 2020, formule des avis et des recommandations au sujet des questions relatives aux besoins de la jeunesse ainsi qu'à son épanouissement dans les domaines économique, social, culturel et sportif. Le Conseil contribue également à la promotion, au sein de la jeunesse, des valeurs nationales, de la conscience patriotique, de l'esprit civique et de la solidarité sociale. Les membres du Conseil exercent un mandat de quatre années non renouvelables. Le Conseil est chargé, entre autres, de «participer à la conception, au suivi et à l'évaluation du plan national jeunesse ainsi que des politiques, des stratégies, des programmes et des dispositifs publics relatifs à la jeunesse ; de favoriser l'esprit de citoyenneté, le volontariat et l'engagement des jeunes vis-à-vis de la société ; d'inculquer aux jeunes la culture démocratique et d'appuyer leurs capacités pour l'accès aux responsabilités et la participation à la prise des décisions publiques ; d'encourager la participation des jeunes dans la vie publique et politique ainsi que leur implication dans le développement politique, économique et social du pays». Il est également chargé de participer à la prévention et «à la lutte contre toutes les formes de discrimination, les discours haineux, le régionalisme, l'intégrisme ainsi que les fléaux sociaux au sein de la jeunesse», de participer à l'évaluation de «l'utilisation des moyens mis à la disposition du mouvement associatif de jeunesse par les pouvoirs publics» et de contribuer à «la promotion de l'emploi, de l'entrepreunariat et de l'innovation des jeunes». Il adresse au président de la République et au premier ministre un rapport annuel d'activités, ainsi qu'un rapport d'évaluation de la mise en œuvre du plan national jeunesse. Le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), a indiqué Mustapha Hidaoui, à l'occasion du 1er anniversaire de la création de ce Conseil, est condamné à naître grand, car il donne la plus grande considération aux jeunes. «C'est un fruit du Hirak authentique ayant plaidé pour la démocratie participative. Le jeune Algérien dispose de grandes capacités pour être acteur dans le paysage national. Il est confronté à plusieurs difficultés, mais il répond à l'appel de la patrie», a-t-il dit dans son discours. Relevant que le Conseil enregistre une dynamique à travers toutes les communes du territoire national, à travers des activités et des rencontres et dans les milieux des jeunes de la communauté nationale à l'étranger pour adhérer à l'effort national. «La jeunesse s'est inscrite dans le nouveau processus lancé par l'Algérie marqué par une volonté politique forte du Président de la République», a-t-il poursuivi. «Il y a un an, a été créé le Conseil supérieur de la jeunesse, cette jeune institution constitutionnelle, fruit des sages réformes initiées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, destinée à être une tribune depuis laquelle les jeunes pourront participer à l'édification et à la préservation de l'Algérie nouvelle, et ce, à travers leur autonomisation, la réalisation de leurs aspirations, l'encadrement de leurs initiatives, et le renforcement de leur participation à tous les domaines de la vie politique, économique et sociale», écrivait Salah Goudjil, le président du Conseil de la Nation dans son message au président du CSJ à l'occasion du 1er anniversaire de la création de cette jeune structure constitutionnelle. Fruit, disait-il, des sages réformes initiées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Je voudrai, a-t-il poursuivi, partager la joie des membres du CSJ avec beaucoup de fierté, de la célébration du premier anniversaire de la création de cet édifice constitutionnel qui est une élite de jeunes Algériens consciencieux, qui empruntent la voie de leurs aïeux martyrs et moudjahidine, pionniers de l'école novembriste sous-tendue par la force de ces jeunes, leur enthousiasme et leur sens de la responsabilité envers la liberté de leur peuple et la souveraineté de leur patrie. «Les membres de ce Conseil prometteur poursuivent une marche glorieuse dans une Algérie nouvelle façonnée par sa jeunesse libre, cultivée, innovante et pacifiste, gardienne de l'unité nationale, optimiste et forte, une jeunesse qui rejette tout ce qui est de nature à entamer la sécurité de son peuple, la cohésion de sa société, l'unité et la stabilité de son pays». Pour sa part, le président de l'Assemblée populaire nationale, Ibrahim Boughali, a exhorté les jeunes à être à la hauteur de l'effort national déployé par l'Algérie sous la direction du président de la République et toutes les institutions qui veillent sur la protection du pays, incitant les jeunes à œuvrer et travailler pour l'édification d'un front interne solide pour barrer la route à toute atteinte au pays. «La célébration du 1er anniversaire de l'installation du CSJ constitue, en cette veille du 61ème anniversaire du recouvrement de notre indépendance, une belle occasion pour rappeler les exploits du peuple algérien et la mémoire collective qui n'oubliera jamais l'horreur du colonialisme», avait-il dit dans son discours. Rappelant, à l'occasion, la déclaration du président de la République en Russie ayant touché tout Algérien authentique : «Les Algériens sont nés libres et resteront libres dans leurs décisions», Ibrahim Boughali a fait savoir que la démocratie participative réelle est soumise à la participation des jeunes dans l'acte de la démocratisation. «L'attachement des jeunes à leur patrie permettra à l'Algérie d'atteindre ses objectifs», a-t-il poursuivi. L'Algérie, a-t-il dit encore, a besoin de tous ses enfants et nous n'avons pas un autre pays. «Les jeunes constituent l'une des capacités principales de la relance. Ils en sont capables notamment dans le cadre de la stratégie globale adoptée par l'Algérie sous la direction du Président Tebboune», a-t-il assuré, rappelant que 30% des députés sont âgés de moins de 40 ans dont certains sont des représentants dans des organisations internationales. «Je suis convaincu que l'Algérie demeurera résiliente grâce à l'unité et la prise de conscience de son peuple et la disponibilité, le nationalisme et la prévoyance de son armée, qui maîtrise les cartes, les changements et les processus», a-t-il ajouté, affirmant que c'est le temps du défi. Au mois de novembre dernier, cet organe consultatif organise une Conférence internationale (visioconférence) sur le rôle de la jeunesse dans la renaissance des nations sur le thème «Centralité de la jeunesse dans la renaissance des nations : résistance, libération et construction... Cas de l'Algérie», sous le slogan «Fiers de notre histoire, nous construisons notre avenir». Visant, a-t-on indiqué, à contribuer à consacrer chez les jeunes Algériens les valeurs citoyennes puisées dans leur glorieuse histoire. Et à ancrer en eux la notion de référence nationale à travers leurs activités économiques, sociales, culturelles et sportives et de promouvoir le rôle qui leur incombe dans la construction de leur pays. La génération d'aujourd'hui, a indiqué le président du CSJ au Forum d'El Moudjahid, doit, pour contribuer à la bataille de l'édification, marcher sur les pas des jeunes de la Révolution nationale qui avaient affronté la plus grande puissance coloniale. Mettant en avant le rôle central des jeunes de la Révolution dans la libération du pays du joug colonial français, le président du CSJ a, à l'occasion, appelé la génération d'aujourd'hui à marcher sur leurs pas pour s'acquitter de son rôle dans l'édification du pays et ainsi réaliser le développement tant souhaité par les Algériens.