Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, a reçu, jeudi, une délégation du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), conduite par son président Mustapha Hidaoui. Cette audience s'inscrit de fait dans le cadre de la communication avec les institutions constitutionnelles nationales recommandées par le président Tebboune. À cette occasion, Goudjil a rappelé que la création du CSJ «vient en concrétisation de l'un des 54 engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune devant le peuple algérien» et met en exergue «la place qu'il accorde à la jeunesse en tant que pilier de l'Algérie nouvelle et la base de son développement et la consolidation de son indépendance». Il a souligné que la responsabilité assignée aux jeunes leur impose de «redoubler d'efforts pour contribuer et participer au développement national dans ses diverses dimensions et de relever les défis futurs». De son côté, Hidaoui s'est félicité de la décision du président de la République qui a tenu, a-t-il dit, à la création de cette instance, affirmant « l'importance de la responsabilité qui leur est assignée». Hidaoui a, par ailleurs, affirmé la nécessité de «promouvoir le civisme et les valeurs nationales dans les milieux des jeunes, afin qu'ils fassent des principes du 1er Novembre 1954, une référence dans l'accomplissement de leur travail». Le CSJ, institution, se veut un organe consultatif placé auprès de la présidence de la République, qui formule des avis et des propositions sur le rôle de la jeunesse dans différents domaines et son implication dans la prise de décision. Composé de pas moins de 348 membres, le CSJ formule des avis, des recommandations et des propositions concernant les questions relatives aux besoins de la jeunesse ainsi qu'à son épanouissement dans les domaines économique, social, culturel, sportif et autres.