, Le président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe s'est dit « confiant » concernant l'aspect sécuritaire lors de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 qui débute samedi en Côte d'Ivoire, deux ans après une bousculade mortelle au Cameroun. «Je suis satisfait des mesures de sécurité qui ont été prises pour éviter de revivre la douloureuse expérience d'il y a deux ans au Cameroun», a déclaré le patron du football africain lors d'une longue conférence de presse, tenue vendredi à Abidjan. En 2022, lors du 8e de finale entre le Cameroun et les Comores, huit personnes sont décédées dans une bousculade aux portes du stade d'Olembé, au nord de Yaoundé. «L'accident survenu au Cameroun était tout à fait évitable», a reconnu Motsepe, en poste depuis 2021. Sur les questions de sécurité, les autorités ivoiriennes ont assuré être prêtes avec plus de 17.000 éléments des forces de l'ordre, déployés pour la compétition, prévue du 13 janvier au 11 février. Le gouvernement ivoirien a par ailleurs investi près de 1,5 milliard de dollars pour divers projets d'infrastructures, notamment, la construction du stade d'Ebimpé (60.000 spectateurs), en banlieue d'Abidjan, et qui doit accueillir samedi le match d'ouverture entre la Côte d'Ivoire et la Guinée-Bissau, ainsi que la finale le 11 février. C'est la première fois depuis 1984 que la Côte d'Ivoire organise le tournoi. «Notre objectif est de faire du football africain, un football de classe mondiale», a lancé Motsepe. Au total, 24 équipes vont s'affronter lors de cette CAN-2023, dans six stades répartis dans cinq villes : outre la capitale économique Abidjan, les matchs se dérouleront à Yamoussoukro (centre, capitale administrative), Bouaké (centre), Korhogo (nord) et San Pedro (sud-ouest).n