Le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab, a déclaré, hier lundi à Alger, que «la souveraineté numérique est en tête de l'agenda de l'Etat», affirmant que «sa réalisation nécessite les efforts de tous». Dans son allocution d'ouverture en marge du Congrès international sur : «La souveraineté numérique de l'Etat : politiques et expériences de comparaison», organisé par la Faculté des sciences politiques et des relations internationales à l'Université d'Alger 3, le ministre de la Communication a souligné que «la souveraineté numérique est en tête de l'agenda de l'Etat», affirmant que «c'est un aspect positif et honorant». A cet effet, il a qualifié la réalisation de cette souveraineté comme une «opération difficile et coûteuse», tout en mettant le point sur «la nécessité d'initier et de faire des efforts pour produire les moyens numériques et la création de contenu». Dans sa série d'activités, le ministre de la Communication, M. Mohamed Laâgab a présidé, dimanche à Alger, l'ouverture des activités d'une session de formation au profit de 14 journalistes et reporters de plusieurs pays africains, sous le thème : «Session de consolidation des compétences dans le domaine du journalisme et de l'information en Afrique», indique un communiqué du ministère. Organisée à la Banque nationale de l'habitat (BNH) par l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (AACISD), en collaboration avec la Radio algérienne, cette session de formation vise à «examiner des thèmes relatifs à l'activité journalistique dans la conjoncture actuelle et à promouvoir l'Algérie médiatiquement et économiquement, ainsi que les orientations politiques et diplomatiques de l'Etat algérien et ses relations privilégiées avec les pays africains». Présidant l'ouverture de cette session de formation, le ministre de la Communication a mis en avant le rôle de l'information dans «la consolidation de l'entente et du rapprochement entre les peuples, en vue de faire face aux campagnes de désinformation et lutter contre les stéréotypes afin de juguler les rumeurs et les fake-news, notamment dans le contexte des mutations géopolitiques que connait la région, qualifiées d'impitoyables et que nous devons procéder à une bonne lecture et analyse de celles-ci, car ayant impacté plusieurs pays africains ainsi que les relations internationales». Il a appelé les médias à «être au diapason de ces mutations et à accompagner cette dynamique en bonne et due forme» et à être «en ligne de front». Le ministre a mis en avant «le rôle majeur des médias dans la promotion des cultures et des réalisations du continent africain», les médias étant appelés à être «au niveau de la vigilance économique et constituer une locomotive pour ce changement».