le 1er janvier 2024, son mandat de deux ans en tant que membre non- permanent du Conseil de sécurité de l'ONU a, déjà, réalisé une grande réussite diplomatique.Le mandat de l'Algérie, en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, pour 2024 et 2025, est entamé avec brio. La diplomatie algérienne gagne davantage en crédibilité, félicitée par de nombreux pays, notamment pour les initiatives prises pour l'arrêt du génocide sioniste contre Ghaza. Le groupe arabe aux Nations unies a demandé le soutien au projet de résolution, présenté par l'Algérie, pour un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Ghaza, qui doit être voté aujourd'hui mardi au Conseil de sécurité de l'ONU, mais les Etats-Unis ont opposé leur veto. Le texte exigeait un cessez-le-feu humanitaire immédiat et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, rejetait le déplacement forcé de la population civile palesnienne et demandait à nouveau que soit ménagé un plein accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave dans l'ensemble de la bande de Ghaza. Le projet de résolution a été adopté par treize pays, une abstention, l'Angleterre, et le veto américain. De nombreux pays ont félicité l'Algérie pour les initiatives pour le cessez-le-feu à Ghaza. La Russie s'est opposée à la proposition américaine d'un cessez-le-feu temporaire qui « ne constitue pas une alternative au texte algérien », saluant au passage le professionnalisme de l'Algérie. L'attitude des Etats-Unis, a été dénoncée par de nombreux pays. « Combien de vies innocentes peuvent-elles être sacrifiées avant que le Conseil de sécurité estime nécessaire d'appeler à un cessez-le-feu ? », a demandé l'Algérie en présentant son projet de résolution. Qualifiant son texte d'équilibré, elle a estimé que s'y opposer revenait à « endosser le châtiment collectif imposé aux Palestiniens ». L'Algérie est revenue avec un autre projet évoquant la nécessité de l'acheminement de l'aide humanitaire pour les habitants de Ghaza et a demandé une réunion « urgente » à huis clos du Conseil de sécurité de l'Onu pour discuter des récents développements dans la bande de Ghaza. La réunion a été demandée par l'Algérie suite aux massacres perpétrés par l'entité sioniste contre des civils palestiniens bombardés tandis qu'ils faisaient la chaîne pour obtenir de l'aide humanitaire. Le projet de résolution initié par l'Algérie et qui refuse le déplacement de la population de Ghaza a été adopté. L'appel lancé par l'Algérie, pour la saisie de la Cour pénale Internationale, CIJ, contre l'entité sioniste, pour génocide contre Ghaza, a été entendu par de nombreux pays, dont l'Afrique du Sud. En moins de quatre mois de siège au Conseil de sécurité de l'ONU, la diplomatie algérienne, soutenue par de nombreux pays, a pu faire entendre la voix des peuples opprimés, dont celui Palestinien. L'Algérie, élue membre non-permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour 2024 et 2025 a précisé qu'elle fera tout pour soutenir les peuples opprimés, dont celui palestinien, pendant la durée de son mandat. En moins de quatre mois au Conseil de sécurité de l'ONU, l'Algérie, soutenue par de nombreux pays, est devenue, dans cette institution, une référence en matière de lutte pour l'obtention, par les peuples opprimés, de leurs droits. Abdelmalek T.