Le Médiateur de la République, Madjid Ammour, a affirmé, avant-hier samedi depuis Djelfa, qu'être à l'écoute des citoyens, interagir avec eux, connaître et prendre en charge leurs principales préoccupations avec diligence et efficacité sont, avec la simplification des procédures administratives, autant d'indicateurs de la contribution collective à la consécration de la citoyenneté véritable.M. Ammour, qui intervenait à la 4ème rencontre régionale intitulée «Le citoyen au cœur des préoccupations du président de la République, la transparence à la base de la qualité du service public» des wilayas du Centre du pays, tenue en présence de la présidente de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mousserati, a souligné que la démarche des pouvoirs publics vise à «hisser la relation entre l'administration et le citoyen à la hauteur des aspirations de ce dernier». Il a affirmé que le citoyen constitue «une priorité pour le président de la République, qui a placé le citoyen au centre de toutes les politiques publiques». M. Ammour a ajouté que la création de la médiation de la République a été dictée par le souci d'«accompagner le citoyen dans le cas où il serait victime d'une injustice due à un défaut dans la gestion ou dans une institution publique quelconque. Il a encore assuré que ce qui a été déjà réalisé est «le fruit de l'intention sincère du président de la République de remplir ses engagements et du suivi rigoureux de leurs mise en œuvre, selon une feuille de route claire et précise, pour la prise en charge des préoccupations des citoyens et leur promotion à la hauteur de leurs aspirations. Un fait qui nous interpelle en vue d'œuvrer ensemble pour améliorer les indicateurs de qualité du service public». M. Ammour a estimé, en outre, que la «consécration de cet objectif est tributaire de l'adoption d'une approche de consolidation des mécanismes de coopération et de coordination avec le Médiateur de la République». Elle nécessite, selon lui, «une charte fixant les responsabilités et les devoirs de l'administration et du fonctionnaire envers les citoyens, parallèlement à la mise au point d'indices de performance pour l'amélioration permanente des relations de l'administration avec les citoyens». Il a, à ce titre, rappelé l'allocution du président de la République à l'occasion du 4ème anniversaire de l'institution du Médiateur de la République, disant : «Je tiens à souligner l'importance que revêt le développement de cadres de coopération avec cette Instance afin de passer à l'étape de l'efficacité que le citoyen appelle de ses vœux. Cela ne saurait se réaliser que par un travail cohérent et intégré visant à aller au-delà de la réception et du traitement des plaintes et requêtes, vers des approches proactives qui permettent d'évaluer les préoccupations et les besoins des citoyens». «A présent, il est impératif d'adopter une nouvelle approche de nature à consacrer la déontologie professionnelle dans les administrations et institutions publiques selon des mécanismes efficients visant à inciter le fonctionnaire à assumer pleinement ses responsabilités et ancrer chez lui la culture du service du citoyen, tout en améliorant le service public à travers une évaluation périodique», a encore ajouté le même responsable. L'objectif étant de «permettre à l'administration publique d'intégrer une démarche de développement permanent pour améliorer les procédures et les pratiques», a-t-il dit. S'agissant de cette 4ème rencontre régionale, M. Ammour a précisé qu'elle «participe au renforcement de l'interaction et de la coopération entre les différents organismes publics», car réunissant les délégués locaux du médiateur de la République et les inspecteurs généraux des wilayas, chargés, à l'échelle locale, du suivi de l'examen des préoccupations des citoyens dans différentes administrations publiques, dans le cadre des mécanismes de coordination créés à cet effet, dont la cellule de wilaya de coordination et de suivi qui se réunit chaque mois.