Le Médiateur de la République Madjid Ammour et la responsable de la haute instance de la transparence de la prévention et de la lutte contre la corruption Mme Salima Mousserati ont lancé les travaux d'une plénière où se sont donnés rendez-vous les délégués de la médiation de la République, les inspecteurs généraux des quatorze wilayas du centre du pays. En compagnie du wali de Djelfa Mme Amar Ali Bensaad et du représentant du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'aménagement du territoire ont animé une plénière par, d'abord, un discours de bienvenue du wali suivi par des interventions des organisateurs du quatrième rassemblement de ce corps. Par la suite les présents se sont scindé en deux groupes sous forme d'ateliers, le premier ayant pour objectif l'analyse et le débat autour des questions de délais de réponses aux citoyens et le second concernant l'étude, l'analyse collective sur les moyens à mettre en place pour rendre efficace le travail des délégués du Médiateur de la République. Les travaux d'ateliers se sont prolongés pratiquement toute l'après-midi. Nous avons assisté à une partie des débats où la franchise dans les interventions était de mise. Lors d'une intervention qui consistait ou l'administration publique ou les entreprises du secteur étatique ou encore des entreprises privées refusent de mettre en application les décisions judiciaires. La réponse du chef d'atelier tout comme celles de plusieurs inspecteurs généraux et délégués du Médiateur de la République qu'une loi a été promulguée. Le responsable du refus est passible de peines de prison et d'amende assez conséquentes. En attendant la rencontre nationale qui aura lieu cette année, les recommandations issues des travaux de ces rencontres régionales seront collationnées pour adopter la nouvelle démarche. La haute instance de la transparence de la prévention et de la lutte contre la corruption présente lors d'un atelier représentée par une jeune femme avait, lors de la présentation de l'institution, que des travaux de recherche dont sont chargées plusieurs personnes pour trouver la solution idoine. Selon la même personne, c'est le modèle sud-coréen qui est pris en repère tout en adoptant partiellement la démarche. Pourquoi présenter aux auditeurs une telle démarche alors qu'ils n'ont aucune force de loi ou bien ils ne peuvent engager des démarches en vue d'appliquer les décisions de justice ? C'est une occasion pour mobiliser le corps des huissiers de justice. Toutes les recommandations finales seront présentées au président de la République.