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La fabrique du consentement et d'enrégimentement
La propagande :
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 03 - 2024

Pour mieux appréhender la propagande virale subie successivement au cours de l'épidémie de Covid-19, de la pandémie idéologique climatique et belliciste contemporaine, il serait utile de se référer à la propagande de guerre, cette arme classique d'endoctrinement idéologique et de manipulation psychologique. Cette arme de manipulation mentale réactivée de nouveau par le va-t-en-guerre Macron.
Cette immersion dans les arcanes de la propagande de guerre nous aidera, à notre époque actuelle marquée par la psychose protéiforme distillée par les gouvernants et les médias, sous couvert sanitaire, sécuritaire (menace terroriste) climatique ou militaire, à mieux saisir les ressorts psychologiques de l'enrégimentement idéologique des populations en œuvre dans tous les pays. Propagande activée à des fins contre-insurrectionnelles et militaires. C'est-à-dire pour dissuader toute subversion de l'ordre existant, et persuader de la nécessité de la guerre.
L'histoire bégaie. S'il y a bien une analogie historique à établir, c'est bien entre les crises sanitaire, climatique et économique contemporaines, sur fond de menaces de conflagration armée généralisée, et la Première Guerre mondiale, deux contextes caractérisés par le recours massif à la propagande. Et pour cause. Les deux époques ont subi des bombardements de mensonges meurtriers. Dans les deux contextes historiques, les Etats ont érigé le despotisme en mode de gouvernance pour terroriser les populations par des lois liberticides et des atmosphères apocalyptiques, afin de les mener à l'abattoir (la troisième guerre mondiale a déjà commencé, en Ukraine et en Palestine occupée, puisque ces conflits armés génocidaires sont menés par des dizaines de pays appartenant à plusieurs continents – OTAN, Israël, pays du Golfe).
Ces deux époques incendiaires et belliqueuses auront été caractérisées par un climat de fin du monde, des convulsions politiques, des révoltes sociales insurrectionnelles, des fins d'empire, des surgissements de populismes et de totalitarismes (le fascisme, nazisme et stalinisme apparaissent à cette époque).
On se souvient que le président Macron, comme tant d'autres chefs d'Etat, dès le début de l'épidémie de Covid-19, pour justifier le confinement pénitentiaire et les mesures de restriction des libertés, n'avait pas hésité, à dessein, à inaugurer son discours par cette déclaration martiale qui en dit long sur ses intentions, déjà, belliqueuses bien ancrées dans son esprit machiavélique et despotique : « Nous sommes en guerre ». Exactement : guerre sociale (menée contre le prolétariat) et guerre armée (contre les pays « autocratiques ennemis »).
En France, l'instance étatique en lutte contre la propagation du virus, maladie virale ordinairement gérée par le ministère de la Santé, n'avait-t-elle pas été placée, paradoxalement, sous les auspices du « Conseil de défense », véritable cabinet noir où siégeaient curieusement des généraux, dont les délibérations sont soumises au secret défense ?
Une chose est sûre : dans la majorité des pays, la gestion, par ailleurs délibérément chaotique (ne pas perdre de vue que, en vertu de la théorie du chaos, derrière un apparent désordre se dissimule en réalité un ordre strict), de la crise du Covid-19 s'apparentait davantage à une opération musclée sécuritaire et militaire qu'à une intervention médicale et sanitaire. Et pour cause.
Pendant les deux à trois ans de « pandémie » de Covid politiquement instrumentalisée (2020-2023), l'entraînement militaire du système sanitaire mondial avait été le principal objectif des Etats occidentaux développés ainsi que des Etats orientaux « émergents », c'est-à-dire ces pays d'Orient en cours de mondialisation, pilotés par la Chine. En revanche, curieusement (preuve de la planification de l'opération d'expérimentation militaire sanitaire à grande échelle organisée par les grandes puissances en préparation à la guerre bactériologique) les pays pauvres de l'Asie centrale, du Moyen-Orient, d'Amérique latine, des caraïbes et d'Afrique n'avaient pas été intégrés à la « PLANdémie du COVID », sinon en leur fourguant des vaccins inopérants, qui plus est périmés. Curieusement tous ces pays laissés pour compte, au double sens du terme, n'ont pas subi de crise sanitaire, ni d'hémorragie démographique liée (statistiquement) au Covid. 80% des décès liés au Covid enregistrés proviennent de ces pays développés occidentaux et orientaux émergents.
Qui plus est, si c'étaient principalement les pays développés appartenant aux deux grandes Alliances mondiales rivales qui avaient participé à cet entraînement militaire sanitaire, c'est parce que les dirigeants de ces Etats impérialistes ne se préoccupent, comme à l'accoutumée, absolument pas des pays du tiers-monde, à plus forte raison de leurs populations opprimées vouées, dans la perspective du déclenchement de la troisième guerre mondiale, à périr sous les bombes virales et/ou atomiques.
Sans nul doute, la PLANdémie de COVID n'avait été qu'un vaste exercice militaire planétaire de préparation à l'utilisation d'armes biologiques et virologiques (à gain de fonction létale) dirigées contre les populations des grandes villes industrielles. Les deux alliances militaires mondiales, l'Alliance Atlantique-OTAN et l'Alliance Pacifique (Chine-Russie-BRICS) avaient profité de cette opportune PLANdémie de COVID pour expérimenter différentes politiques sécuritaires, tactiques, mesures de « containment » et programmes pour encadrer, contrôler et enrégimenter les masses populaires de leurs pays respectifs aux fins de les embrigader sous la houlette de la gouvernance totalitaire et militaire du Grand capital.
Et la Collaboration (au double sens du terme) du corps médical et des personnels soignants, comme de celui des scientifiques stipendiés, était indispensable à la réussite de cet exercice militaire planétaire. Sans oublier celle des médias.
On peut d'ores et déjà affirmé que l'opération sanitaire militaire, menée aux des années 2020-2022, aura été couronnée de succès. Elle aura permis de procéder à la militarisation massive de la société et à la caporalisation des mentalités.
Au cours de la prétendue crise sanitaire, les Etats avaient jeté les premières bases de la centralisation étatique de la production, de l'organisation et de la planification de l'économie pour l'orienter vers la fabrication exclusive des biens dits essentiels indispensables à l'instauration du militarisme. « Nous allons durablement devoir nous organiser dans une économie de guerre », avait prévenu sur un ton martial le président français, Macron. C'est ce qu'on observe dans tous les pays développés des deux Alliances rivales : l'instauration de l'économie de guerre. Et, surtout, le début de la guerre armée, déclenchée en Ukraine, épicentre de l'affrontement militaire entre les deux Alliances rivales, et en Palestine occupée, où l'entité sioniste, soutenue inconditionnellement par tous les pays occidentaux, mène une guerre génocidaire contre les Palestiniens.
Ainsi, la PLANdémie, c'est-à-dire la stratégie sécuritaire de confinement, mise en œuvre par ces pays, aura constitué la répétition générale de la politique de bunkérisation des populations, opérée dans la perspective de l'imminente guerre (bactériologique/nucléaire) en préparation par les principales puissances impérialistes rivales, c'est-à-dire Alliance Atlantique contre Alliance de Shanghai.
Mais également contre le prolétariat et les classes moyennes, dont les premières attaques avaient commencé par la destruction des secteurs obsolètes du point de vue du grand Capital (secteurs dits non-essentiels), par la paupérisation généralisée des populations laborieuses, occasionnée par l'inflation spéculative et les pénuries planifiées combinées par les Etats et les multinationales. Globalement, avec l'imposition des mesures de confinement, de couvre-feu et de lock-out des économies nationales, les prolétaires – les travailleurs, les paysans, les chômeurs, les couches sociales pauvres – auront été les premières victimes de cet inédit exercice de guerre sanitaire orchestré par ces pays.
Cet « exercice militaire sanitaire », opéré au cours des années 2020-2022, avait pour objectif stratégique d'analyser et d'anticiper les problèmes soulevés par la « gestion » sécuritaire des populations soumises aux fortes pressions psychologiques anxiogènes, aux drastiques mesures coercitives et restrictives, à l'austérité économique et aux compressions salariales doublées du renchérissement des prix des produits essentiels et matières énergétiques, mesures imposées dans le cadre de l'institutionnalisation de l'économie de guerre, de l'instauration du militarisme, sous couvert de crise sanitaire (et, concomitamment, de crise énergétique orchestrée).
Khider Mesloub
A suivre …
Pour preuve de la planification de cet exercice militaire planétaire, organisé sous couverture sanitaire au cours des années 2020-2022, un deuxième exercice est déjà en préparation pour 2024, annoncé par une instance internationale opaque. En effet, le Conseil mondial de surveillance de la préparation (GPMB), un organe convoqué par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a appelé récemment à une simulation de « pandémie » mondiale. Selon les informations, alors que des négociations entre 194 pays sont théoriquement en cours pour centraliser les actions liées à la pandémie au sein de l'OMS, le processus s'est déroulé, curieusement, à huis clos à Genève. En avril dernier, les délégués des Etats-Unis, ainsi que leurs homologues chinois, ont convenu de garder la nouvelle Organisation internationale de la santé (RSI) privé du public.
Plusieurs ONG et experts de la santé ont aussitôt exprimé leur protestation contre le secret par le biais d'une lettre adressée au secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, Xavier Becerra, et au secrétaire d'Etat Antony Blinken. « La tentative de créer un voile de secret entourant maintenant les négociations de fond et techniques basées sur des textes sur le traité de l'OMS sur la pandémie crée un dangereux précédent pour l'établissement de normes au niveau multilatéral », avaient-ils écrit. « Cela sape également la confiance dans le processus à un moment où les attaques contre l'OMS et contre l'accord sur la pandémie se multiplient. »
Sans nul doute, nous assistons, une fois de plus, à une nouvelle machination orchestrée par les vrais complotistes de l'OMS, en association avec les autres complotistes étatiques, les autorités gouvernementales des puissances impérialistes pilotées par les deux pays hégémoniques, désireuses d'ourdir un nouveau complot « pandémique », c'est-à-dire un nouvel exercice militaire sanitaire pour valider la première expérimentation de gouvernance despotique.
Cela dit, la gestion propagandiste de la crise sanitaire du Covid-19 rappelle étrangement la manipulation psychologique dont furent victimes les populations lors de la Première Guerre mondiale, pour justifier et légitimer leur enrégimentement militarisé, la privation totale de leurs libertés, leur incorporation totalitaire dans l'économie de guerre, mesures décrétées au nom de la menace d'un Ennemi (létal) censé mettre en danger la patrie (sic). Une antienne obsidionale réactivée par le va-t-en-guerre Macron pour justifier l'envoi des troupes militaires en Ukraine. Poutine est le « Covid » idéal de Macron !
Historiquement, la Première Guerre mondiale s'illustra par le recours à une propagande d'une dimension industrielle inégalée. Pour la première fois dans l'histoire, pour museler toute voix dissidente et caporaliser l'esprit collectif, l'Etat s'employa à réduire l'ensemble de la population au contrôle social, l'intégralité des organes de presse à la surveillance totalitaire de l'information, notamment par le biais de la censure. Pareillement, les partis politiques, en particulier d'obédience socialiste, furent réduits au silence. Le Parlement, au moment où la « Grande muette » se mit à faire parler bruyamment ses armes, perdit éloquemment la parole : toutes les formations politiques tairaient dorénavant leurs divergences pour œuvrer au service de la Guerre (aujourd'hui, tous les partis, toutes obédiences confondues, se sont ralliés à la propagande de l'Etat – à son narratif officiel – pour l'épauler dans son entreprise despotique de militarisation de la société, d'abord sous couvert de guerre contre le Covid-19, ensuite de guerre contre les pays autocratiques, notamment la Russie et la Chine, dans le cas du camp atlantiste, ou de défense de la patrie en danger pour le camp adverse).
Assurément, la Première Guerre mondiale inaugure l'ère du contrôle de la pensée, de la pensée contrôlée. De la propagande généralisée. De la caporalisation de la communication, de l'embrigadement de l'information. Industries de façonnement des esprits et de contrôle social toujours aussi activement opérationnelles, dotées, à notre époque numérique, de nouvelles technologies de surveillance de la population et d'endoctrinement idéologique des masses. Désormais, on a affaire à une véritable industrie d'ingénierie sociale.
En 1914, force est de constater que le dessein principal de la propagande étatique visait à regrouper toutes les énergies de la nation pour les convoyer dans une seule direction : le champ de guerre afin d'infliger une défaite cuisante au pays étranger désigné comme l'ennemi (du moment).
Aujourd'hui, en 2020/2024, avec une propagande habilement menée, d'abord sous couvert de lutte contre un virus invisible (Covid-19), ensuite contre l'ennemi visible (pays autocratique pour le camp atlantiste, pays « impérialiste occidental hégémonique » pour le camp adverse), le plan étatique vise également à regrouper toutes les énergies de la nation pour les convoyer dans une seule direction : la guerre.
Mais, également, dans une forme d'inversion de l'adversité, le véritable ennemi, en réalité visé, est tapi à l'intérieur du pays : c'est le peuple laborieux, particulièrement virulent ces dernières années au plan de la contestation sociale, des révoltes subversives. Pour les classes dominantes, sous couvert de lutter contre le Covid-19, l'objectif politique était d'enrayer le virus des révoltes populaires, d'endiguer les foyers de contagion de contestation sociale. Non d'enrayer le Covid-19, leur meilleur allié dans la guerre de classe qu'elles mènent contre les peuples opprimés et le prolétariat. Une fois le front social neutralisé, politiquement désarmé et idéologiquement aliéné, la bourgeoisie peut aisément ouvrir le front de guerre.
En 1914, parce que toute la population devait participer directement à l'effort de guerre, elle devait être convaincue de la justesse et de la nécessité de la guerre. Aussi, l'Etat actionna-t-il sa machine de manipulation psychologique ou plutôt instrument de mensonge : la Propagande.
En 2020/2024, parce que la population doit participer, sous la psychose et la terreur, à l'effort de la reconfiguration économique dictée par le grand capital financier, à l'instauration d'un nouvel ordre mondial, elle doit être persuadée qu'elle est attaquée par un microscopique virus invisible létale (ou le virus climatique : le fameux et fumeux dérèglement climatique agité comme un épouvantail pour justifier le nouvel ordre économique vert, mais en vrai Brun – fasciste). Aussi doit-elle s'enterrer socialement vivante en acceptant tous les sacrifices économiques, l'immolation de toutes ses libertés.
N'assistons-nous pas dans les pays capitalistes développés, notamment en Europe, sous couvert de la factice « crise énergétique » spéculative, à la résurgence de ces méthodes sécuritaires, actionnées lors la factice crise sanitaire ? À la réactivation de la gestion sécuritaire conduite sur un mode militariste, avec des dispositifs coercitifs, enrobé dans une rhétorique délibérément belliqueuse et anxiogène pour alimenter la psychose, aggraver la vulnérabilité psychologique générée par la gestion criminelle de la pandémie, accentuer la paupérisation, vecteurs d'affaiblissement sociale, donc de soumission politique ?
Une chose est sûre : un prolétariat apeuré et tétanisé, affamé et atomisé, devient plus aisément corvéable et exploitable, plus perméable à la Propagande, notamment à l'endoctrinement idéologique nationaliste belliciste. Et, par extension, à l'enrôlement militaire dans l'imminente guerre généralisée en préparation.
Déjà, les gouvernants européens ont commencé à exiger de l'ensemble de la population des sacrifices, notamment par les restrictions de la consommation d'énergie, la baisse de leurs dépenses, la diminution de leurs salaires. En France, la population française a été invitée à la « sobriété énergétique » par Macron, ce président connu pour son ivresse du pouvoir, son « éthylisme financier », cette pathologie présidentielle qui consiste à siphonner des milliards des comptes publics pour les déverser à ses amis les puissants, les capitalistes et les financiers, via des subventions et l'attribution de contrats, à l'exemple de McKinsey et Uber, Pfizer, etc.
Encore une fois, à l'exemple de la gestion autoritaire de la pandémie de Covid-19, les gouvernants européens s'apprêtent à gérer la factice crise énergétique, amplement instrumentalisée, sur le mode sécuritaire et militaire, notamment par l'imposition de mesures coercitives et répressives, l'instauration d'un confinement énergétique totalitaire, encadré sans aucun doute par un pass climatique, cette arme de surveillance technologique de la population largement utilisée par le pouvoir chinois, à l'avant-garde de la technologie du contrôle social et de la surveillance totalitaire de la population.
De nos jours, la politique de la peur, cette arme de propagande, s'attache à susciter un climat de psychose au sein de la population pour justifier l'adoption de lois sécuritaires, de mesures restrictives et coercitives. « Et si vous pouvez trouver quelque chose pour les effrayer, vous pouvez leur faire tout ce que vous voulez », répétait Hermann Göring, homme politique nazi.
En 1914, la totalité de l'appareil productif du pays, industriel et agricole, devait fonctionner de manière optimale et être orienté vers des finalités militaires. Corrélativement, cette conversion de l'économie vers des objectifs militaires impliqua-elle pour la majorité de la population austérité et sacrifice.
Mais plus fondamentalement, l'économie de guerre induisit aussi un grand bouleversement dans l'organisation de l'industrie et de l'agriculture : il ne faut pas oublier que c'est au cours de la Première Guerre mondiale que furent jetés les bases du modèle économique capitaliste moderne (fordisme, taylorisme, marketing, management, organisation scientifique du travail, etc.). De même, c'est la Première Guerre mondiale qui enfanta les divers totalitarismes du XXe siècle (fascisme, nazisme, stalinisme, maoïsme, kémalisme, etc.).
En 2020/2024, la totalité de la production doit être restructurée dans le dessein de la transformer en une économie dématérialisée, numérisée, « ubérisée », dominée par le télétravail, autrement dit, cette fois avec un minimum d'hommes et de femmes sur le champ de guerre économique totalement financiarisé, sur fond d'un despotisme rampant. Sans oublier l'Intelligence artificielle (IA). Comme le titrait le quotidien Le Figaro, dans son édition du 21 juin 2023 : « De la banque aux sciences de la vie en passant par la publicité ou l'industrie, les cas d'usage (de l'IA) se multiplient, transformant à vitesse grand V nombre de métiers ». La crise agricole en Europe annonce la disparition de toutes les petites exploitations, planifiée par le grand Capital, autrement dit la transformation du modèle économique dans ce secteur.
Certes, la propagande n'a pas été inventée au cours de la Première Guerre mondiale. Mais, c'est la première fois dans l'histoire où elle revêtit une dimension industrielle et scientifique. Dès cette époque, la propagande fut intégrée dans les formes de gouvernement comme moyen d'asservissement de la population et de dévoiement politique totalitaire.
La propagande peut être définie comme la fabrication de l'information idéologique par l'Etat aux fins d'endoctrinement mental de la population. Les régimes nazi et stalinien se serviront abondamment de cet instrument d'intoxication psychologique et d'embrigadement idéologique par leur industrie de façonnement des esprits. Cependant, la propagande ne sera pas exclusivement l'apanage des régimes dictatoriaux. L'Occident démocratique, dans un raffinement de politesse dictatoriale veloutée, l'exploitera également, mais avec des techniques plus sophistiquées, avec l'assentiment servile de la population persuadée de vivre dans un pays libre. Il n'y a pas pire malade qui s'ignore. Il n'y a pas pire aliéné qu'un citoyen qui se croit libre.
Les techniques de propagande élaborées par les Etats belligérants au cours de la Première guerre mondiale, perfectionnées au cours de la Seconde Guerre mondiale, seront transposées par la suite dans la vie sociale et le secteur économique, notamment par le biais de la publicité et le contrôle électronique de la population.
Depuis lors, dans les démocraties totalitaires de l'Occident et, à plus forte raison dans les pays totalitaires dépourvus de toute démocratie, la propagande a été intégrée dans tous les rouages de la société. La propagande est devenue si omniprésente dans la vie quotidienne, notamment dans la politique et l'économie, qu'elle agit de manière quasi invisible, voire naturelle, tel un virus doctrinaire asymptomatique, distillé dans le corps social déjà amplement contaminé par d'autres formes de microbes idéologiques imprimés depuis l'enfance dans le cerveau par les structures scolaires et les appareils de conditionnement médiatiques.
En 1928, Edward Bernays, fondateur de la propagande politique et entrepreneuriale, écrit dans son livre Propaganda, « La manipulation habile et consciente des habitudes et des opinions des masses est une composante majeure de la société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme secret de la société constituent un gouvernement invisible qui est la véritable puissance dirigeante de notre société. » (...). « Le gouvernement invisible tend à être concentré entre les mains de quelques-uns à cause de la dépense engendrée par la manipulation de la machine sociale qui contrôle les opinions et les habitudes des masses. »
Comme il est explicitement mentionné dans ce passage du livre de Bernays, la manipulation est opérée secrètement par un « gouvernement invisible ». Il est manifeste que Bernays faisait référence à la grande bourgeoisie, voire au grand capital. Mais par-dessus tout, ce qu'il faut souligner c'est que cette manipulation de l'opinion est commandée non par des individus regroupés en loges maçonniques ou en comités secrets de conspirateurs internationaux, mais par les lois imparables et nécessaires (déterministes) du mode de production et des rapports sociaux de production capitalistes.
Le livre de Bernays, écrit en 1928, s'était inspiré de son expérience de propagandiste durant la Première Guerre mondiale. C'est au cours de cette guerre que, pour la première fois dans l'histoire, la propagande fut utilisée à une échelle industrielle. En effet, comme on l'a souligné plus haut, ce fut la première guerre totale de l'histoire. Elle avait mobilisé d'immenses contingents militaires. Jamais, dans l'histoire, il n'y eut une telle masse de la population masculine enrôlée dans les armées. Comme, en 2020-2022, jamais plus de 4 milliards de personnes dans le monde auront été totalement confinées, séquestrées, assignées à résidence, durant des mois ; des centaines de millions auront été jetées dans l'enfer du chômage, précipitées dans la paupérisation.
De même, cette guerre totale génocidaire de 1914-1918 eut pour corollaire d'incorporer toute la population civile dans l'effort de guerre, notamment par la production de matériels militaires et l'enrôlement des femmes dans les usines comme dans les hôpitaux. Pour assurer une telle impressionnante mobilisation et justifier la guerre, l'Etat dut recourir à une campagne de propagande d'une dimension industrielle inégalée.
Globalement, la propagande consiste à façonner l'opinion par tous les moyens possibles, en s'appuyant en particulier sur les médias chargés de la communication. Au reste, Edward Bernays nommait cette communication la « fabrique du consentement », terriblement d'actualité à observer l'adhésion servile des populations à leur assujettissement totale graduel, illustré par leur acquiescement aux mesures liberticides décrétées par les gouvernants, sous couvert de gestion de la crise (sanitaire, climatique, énergétique, économique). Au cours des années 2020/2022, à la faveur de la PLANdémie, cette fabrique du consentement était la seule à ne pas connaître la crise : elle tournait à plein régime (fasciste).
Ironie de l'histoire, Edward Bernays avait participé, aux côtés du président américain Wilson, à la Commission Creel, convoquée pour convaincre l'opinion publique américaine « pacifique » de la justesse de la participation des Etats-Unis dans la guerre. Au final, grâce aux manœuvres propagandistes, la Commission Creel permit de retourner le peuple américain en faveur de l'entrée dans la Première Guerre mondiale. Toute ressemblance avec les comités scientifiques vaccinistes actuels, pollués par l'implication de véreux viraux médecins œuvrant pour les groupes pharmaceutiques (Big Pharma) et officines despotiques étatiques, n'est pas fortuite. Leurs recommandations médicales criminelles, lors de la PLANdémie 2020-2022, n'ont rien à envier aux conseils génocidaires des politiciens de l'époque de la Première Guerre mondiale appelant les populations à porter impérativement l'uniforme de guerre, pour se protéger soi-disant de l'ennemi, non sans avoir livré bataille la fleur au fusil et drapeaux fièrement flottant au vent, selon la rhétorique propagandiste usitée en période de guerre, pour le grand profit des industriels de l'armement et le bénéfice des classes dominantes (aujourd'hui pour les Big Pharma, la BCE, FMI, Empires financiers, Oligarchies orientales et asiatiques).
La déclassification des courriels d'Anthony Fauci, immunologue américain, mais surtout conseiller principal de Donald Trump puis de Joe Biden, sur la question liée à la crise du covid-19, est venu nous rappeler l'ampleur des manipulations tramées dans les coulisses du pouvoir. En effet, ces échanges de mails retracent les complots de la sphère gouvernementale, la fabrication de la propagande par les plus hauts protagonistes de la gestion de crise sanitaire.
Il est utile de rappeler qu'Edward Bernays se fit connaître non seulement sur le champ meurtrier de guerre, mais aussi dans le domaine belliqueux de l'économie capitaliste, concurrentielle et consumériste. En effet, le parcours professionnel de cet austro-américain est singulièrement atypique. Dans les années 1920, il travailla pour plusieurs entreprises, notamment une marque de bacon. Cette fois, au lieu d'employer ses talents de propagandiste publicitaire pour vanter les vertus du bacon, Bernays préféra enrôler une dizaine de médecins pour recommander aux américains de prendre chaque matin un copieux petit-déjeuner, de préférence avec des œufs et du bacon. De nos jours, les médecins véreux et vénaux, enrôlés par l'Etat, vantent les vertus du confinement pénitentiaire, du port du masque à l'extérieur en dépit de son inefficacité, participent avec les apprentis sorciers gouvernementaux à la politique pyromane de la destruction psychologique de la population par la création d'un climat apocalyptique, au carnage économique et social. Autrement dit, ils vantent (vendent) le narratif officiel du capital, propagé par les gouvernements.
Décidément, la corruption morale des médecins est ancienne. Grâce aux recommandations, médicalement criminelles du fait du surpoids généré par la consommation de cet aliment hyper calorique, de ces médecins corrompus, les œufs au bacon sont devenus un référent diététique, une institution du petit-déjeuner américain.
Edward Bernays fut aussi l'homme de la fumeuse émancipation de la femme américaine. En effet, travaillant pour une firme de cigarette, Bernays eut la lumineuse et incandescente idée, pour flamber les ventes des cigarettes, d'allumer la consommation des femmes en leur offrant l'occasion d'égaler les hommes par l'accès à la liberté de fumer dans l'espace public. Jusque-là, les femmes ne fumaient pas dans les lieux publics. C'était moralement reprouvé. Bernays s'employa à brûler et réduire en cendres ce tabou infiltré par la morale patriarcale. Car Edward Bernays présenta la cigarette comme un symbole phallique, et donc un instrument de la domination masculine. Aussi, invitait-il les femmes de mettre le paquet pour briser le monopole de la cigarette masculine. Pour ce faire, il embrigada des femmes de la bourgeoisie émancipée pour embraser la scène médiatique. Comment ? Le jour du rituel défilé de Pâques, des femmes déambulèrent dans la cinquième avenue de New-York en fumant des cigarettes. Cette entrée en scène spectaculaire fut immortalisée par une expression soufflée par Bernays, devenue légendaire : « leurs cigarettes sont des torches de la liberté ». Aussitôt, la gent féminine s'enflamma pour la nouvelle mode de la « sucette à cancer ». En quelques mois, la consommation de tabac chez les femmes flamba et consuma leurs poumons.
De manière générale, comme l'avait bien compris Bernays, influencé par les théories psychanalytiques de son oncle Sigmund Freud et La psychologie des foules de Gustave Le Bon, la propagande est le meilleur instrument idéologique pour influencer les foules en s'adressant à leurs émotions et à leurs instincts.
En effet, la propagande n'a pas pour tâche de manœuvrer l'esprit conscient, mais de manipuler l'inconscient. Car la mentalité collective n'est pas régie par la pensée rationnelle, mais par la passion, les impulsions, les émotions. « Par conséquent, si nous comprenons le mécanisme et les motivations de l'esprit de groupe, n'est-il pas possible de contrôler et d'enrégimenter les masses selon notre volonté sans qu'elles le sachent ? », avait-il écrit.
Aussi, les desseins de toute propagande ne se réduisent pas uniquement à l'inculcation et à la propagation. La propagande a surtout pour mobile de dissimuler les véritables motivations d'une opération politique, économique, étatique, religieuse. La propagande avance toujours masquée, les mains gantées de légalité pour ne pas laisser d'empruntes coupables visibles, le corps institutionnel protégé d'une armure pour assurer ses arrières, et les édifices carcéraux prêts à suppléer les officines de conditionnement défaillantes et à embastiller les dissidences suspicieuses.
Comment persuader des millions d'hommes d'aller sacrifier leur vie sur le champ de guerre, sinon par l'usage de l'arme de la propagande destinée à dissimuler les mobiles de la guerre : la défense des intérêts d'une classe d'exploiteurs drapée dans le discours patriotique. Comment persuader des milliards d'individus d'accepter le confinement meurtrier, les restrictions de leurs libertés, les sacrifices sociales, le carnage économique, sinon par le recours à une campagne de propagande étatique et médiatique destinée à masquer les véritables motivations de la gestion apocalyptique de la crise sanitaire du Covid-19 : créer un climat de psychose et de sidération pour justifier et légitimer la reconfiguration despotique de l'économie mondiale sur fond de la militarisation de la société.
Si le terrorisme vise à pulvériser les corps humains, la propagande entend superviser-formater-terroriser les esprits. Les deux modes de gestion et de gouvernance complémentaires sont inhérents à la civilisation capitaliste totalitaire et décadente contemporaine.


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