Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a pris part aux réunions annuelles du groupe de la Banque islamique de développement (BID) qui se tiennent du 27 au 30 avril à Ryadh. Selon un communiqué du ministère, M. Faid s'est rendu samedi à la capitale saoudienne pour participer à ces réunions, «dans le cadre de la poursuite de son agenda de rencontres internationales en sa qualité de Gouverneur pour l'Algérie auprès des banques multilatérales de développement». Notant que l'édition de cette année porte sur le thème : ''Chérir notre passé et tracer notre avenir : originalité, solidarité et prospérité'', le ministère a expliqué dans le même communiqué que ces réunions coïnciderait avec le 50ème anniversaire de la création de cette institution et connaîtront une participation de haut niveau. Il s'agit de la participation des chefs de Gouvernement et des ministres des Finances et de l'économie du monde arabe et musulman ainsi que des dirigeants d'institutions de développement et du secteur privé. Au titre de ces Assemblées, la délégation conduite par le ministre des Finances participe aux sessions des Conseils des gouverneurs de la BID, consacrées aux questions statutaires et à l'examen des activités de cette institution et de ses filiales ainsi qu'à l'adoption des rapports annuels des activités financières des institutions qui constituent le groupe de la BID. M. Faid a saisi également l'opportunité de sa présence pour rencontrer certains de ses homologues et des responsables d'institutions financières régionales et internationales, en vue d'échanger sur les multiples défis auxquels font face les différentes économies ainsi que sur les perspectives socio-économiques de la région et examiner les possibilités de nouvelles pistes de coopération et de partenariat, a indiqué le document. A savoir que la BID est une institution multilatérale de développement créée en 1974 en vue de promouvoir le développement humain, en concentrant ses efforts sur les volets prioritaires portant sur la réduction de la pauvreté, l'amélioration de la santé, la promotion de l'éducation, l'amélioration de la gouvernance et la réalisation de l'objectif de prospérité des populations. Elle s'est constituée ensuite en groupe d'institutions spécialisées par la création de quatre autres filiales. Selon le communiqué, l'Algérie qui a adhéré à la BID en février 1975 en qualité de membre fondateur, occupe actuellement la 10ème position dans l'actionnariat de cette institution.