,La Confédération africaine de football s'amuse. Elle prend son temps pour gagner la première manche qui se joue déjà au sein du Tribunal arbitral du sport. Tout doit être fait pour éviter un éboulement sur ses décisions. Ses jours étant comptés, les élections approchent et la finale de la Coupe de la Confédération 2024 aussi, mais elle s'annonce sous haute tension. Après l'échanges de communiqués, c'est autour de la bataille des coulisses des tribunaux du TAS ou tout est en train de se jouer, en l'occurrence la finale dont la FAF «a décidé de prendre des mesures fortes demandant le gel de la finale prévue les 12 et 19 mai prochains des deux matchs non joués entre l'USM Alger et la RS Berkane n'a pas encore connu son épilogue». Sauf que pour les médias qui restent sur le qui-vive, ne veulent pas ranger leurs micros, caméras, smartphones bien que la décision ne tombera pas demain, si l'on comprend bien la stratégie choisie par la Confédération africaine de football dans son litige avec la Fédération algérienne de football et l'USMA. La CAF pas pressée Un confrère estime que les responsables de la CAF, sont pris de pris de panique dans cette affaire qui risque de durer aussi longtemps que prévu, l'affaire de la validation d'un maillot violant ses propres lois et celles de la FIFA, après que les Algériens aient saisi le Tribunal arbitral du sport de Lausanne les responsables de la CAF tentent de gagner du temps avec son allié dans cette affaire, et qui n'est autre que la Fédération de Fouzi Lekjaa, afin de rendre la qualification de la RSB irréversible. Un article rédigé par un confrère d'un média africain, estime que l'instance présidée «virtuellement» par Patrice Motsepe mais réellement par Fouzi Lekjaa a compris que si la demande du réitéré est rejeté par le TAS, le traitement de l'affaire devrait nécessiter la désignation de trois juges. Le mauvais jeu de la CAF et consorts Et c'est là que la CAF et Lakjaa devraient rebondir pour récuser un ou deux juges désignés par le Tribunal de Lausanne, toujours dans le but de retarder la procédure arbitral. La CAF accusée par la partie algérienne pour gérer cette nouvelle crise ? C'est probablement parce qu'elle ne détient pas d'arguments solides dans cette affaire, surtout dans le cas du tapis vert accordé au match aller à la RSB alors que c'est le club marocain qui a refusé de jouer. Ce dossier risque de s'éterniser et montrer tous les côtés pourris du football africain et de la CAF. Un dossier exposé à des vents de cisaillés.