A Djelfa, il y a plusieurs quartiers populeux et populaires. Le nombre d'habitants dans ces quartiers est très important. La moyenne du foyer est de huit à neuf personnes. Ce quartier est habité généralement par des familles pauvres ou à revenus moyens. Les familles sont croyantes et n'accordent aucun crédit aux moralistes. Les retraités fréquentent les mosquées où passent leur temps assis sur les acrotères des murettes des jardins publics qui restent fermés aux citoyens. Il y a deux principaux quartiers : le pole urbain Berrebih et Djelfa el Jadida. On ne dira jamais que ce sont des cités. Car la saleté et les détritus jonchent pratiquement tous les trottoirs. Là ce n'est pas pour dénigrer ou porter un quelconque jugement sur les citoyens, mais bien au contraire pour montrer dans quel environnement évoluent les enfants et les adolescents, rares sont ceux qui continuent de suivre leurs cursus éducatifs. Tout d'abord, soit en dénonciation ou suite à un appel sur le 1548 que les éléments de la police en ronde ou en déplacement, ont pris en flagrant délit deux voleurs dans un magasin commercial en train de le dévaliser. Leur arrestation ne fut pas sans difficultés. Les deux jeunes n'avaient pas plus de vingt ans. Un peu plus tard dans la nuit trois cambriolages sont annoncés et suivant l'indication sur la direction prise par le cambrioleur, il a été pris la main dans le sac au sein d'une mosquée en train de démonter une pièce qu'il pourrait revendre à un receleur. Il avait 18 ans. Suite à un dépôt de plainte l'équipe de permanence est sortie en catastrophe. Elle s'est dirigée sur les lieux qui ont été indiqués par la victime pour arrêter le voyou dit «chikour» qui procède par le vol à la dure et avec brutalité. Il avait vingt ans. Tout ce monde de la terreur et du banditisme a été écouté et il a reconnu les faits ont été présentés au procureur de la république. Un jour plus tard la même équipe a mis hors d'état de nuire des dealers en possession de kif traité, de drogue dure et des psychotropes. Les trois bandits avaient vingt ans chacun. Ils ont été présentés, jugés et incarcérés. Le commissariat de police du 5° arrondissement est toujours à l'affut. Quant au 10° arrondissement c'est la totale. Il a été créé pour assurer la sécurité des biens et des citoyens. Avec le peu de moyen dont ils disposent ils arrivent à peine à assurer le minimum. Heureusement qu'un groupe de citoyens participe par la détection et le repérage des probables actions malfaisantes. Ils ont à leur crédit déjoué plusieurs tentatives d'enlèvement d'enfants. Enfin revenons aux réalisations des derniers jours. Le dixième arrondissement n'est pas resté en marge un jeune homme de 18 ans (encore) confondus dans deux vols par effraction déjà pris en filature car il a été à deux reprises arrêté. Pour cette dernière il a été signalé qu'il avait pénétré par effraction et il fut pris la main dans le sac. Une autre arrestation aussi d'un autre jeune de 18 ans surpris en plein séance de casse et à l'intérieur d'un habitat. Les mis en cause sont tous arrêté en flagrant délit dans le vol de casse et la nuit par-dessus le marché. Ils ont reconnu les faits qui leur sont reprochés ont été présentés et incarcérés. Devants ces actes criminelles les affaires de petites délinquance deviennent banales.