La pauvreté, la déperdition scolaire, la promiscuité et l'oisiveté sont autant d'éléments qui poussent les jeunes laissés- pour-compte à fabuler et construire des projets irréalisables ce qui les balancent vers l'irréparable. Ils n'ont devant eux que des bandits de grands chemins, qui sont leurs repères, et les imitent pour monter en grade. Chaque affaire devient un grade supplémentaire de petit voyou il gravissent les échelons et de la mentale. Si Aïn Ouassara s'enfle par une population hétéroclite venant des quatre coins du pays comme l'eldorado de la nouvelle capitale dans l'espoir de trouver un emploi dans la ville de Bougguezoul. Les choses généralement n'évoluent pas dans le bon sens. La ville d'Aïn Ouassara en tête du classement de la criminalité et de la dextérité de la police. C'est ce que l'on peut dire d'Aïn Ouassara avec la lecture des différents bilans et communiqués de la sûreté nationale de la wilaya de Djelfa. Pour le seul mois de janvier de cette année, 100 affaires pénales où sont impliqués 157 présumés délinquants dans des affaires de vol, de deal de drogues et de psychotropes, de vente illicite de boissons alcooliques, de vol à l'arrachée et de port d'armes prohibées. Ils ont été présentés au procureur de la République auprès du tribunal d'Aïn Ouassara qui a requis leur mise en détention préventive pour 72 personnes que le juge des peines a ordonné leur incarcération. Les infractions au code de la route ont dépassé la douzaine par jour. Pour ce seul mois, 409 infractions au code la route et 23 fautes graves ont été pénalisées. Hassi Bahbah le casseur sous les verrous Les éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Hassi Bahbah ont en un temps record arrêté le casseur qui écumait les biens privés et publics de la ville. La dernière effraction en date est celle qu'il a commise par le vol qualifié de casse dans un établissement privé dortoir, et ce, dans la nuit rendant le crime de grave. Le butin 4 tv démodulateurs d'ondes de télévision, 3 téléphones portables en sus d'un réfrigérateur petit modèle. Le relevé d'empreintes digitales sur les lieux et sur recoupements d'informations le casseur a été vite déterminé dans la même journée. Il a été arrêté, le butin récupéré déposé au greffe du tribunal de Hassi Bahbah qui l'a jugé en flagrant délit le condamnant à cinq ans de prison assorties d'une amende de 500 000 Da et d'un dédommagement de 200 000 Da à verser à la victime propriétaire du dortoir. Généralement pour se faire un nom de notoriété dans le milieu. Djelfa, cinquième arrondissement de la nouvelle ville Les deux casseurs de Djelfa accompagneront celui de Hassi Bahbah pendant une longue période en prison. Les cas de casses nocturnes, qu'elles soient dans des domiciles ou dans des commerces sont nombreuses. Il faut se poser la question du pourquoi et du qui. Car au même moment que les officiers de police judiciaire de la BMPJ en faction de nuit. La ronde n'a pas été de tout repos. Le froid glacial était un élément favorable aux voleurs qu'ils agiront sans qu'ils ne soient gênés. C'était sans compter que les véhicules actuels de la police sont silencieux et confortable et au passage devant la bijouterie de la cité 5- Juillet. La vigilance des policiers à bord du véhicule de ronde a été attirée par l'état de la porte de la bijouterie qui était fracassée. Ils engagent immédiatement un ratissage dans la cité. Ils découvrent un premier indice d'une caissette en métal fracassée et jetée sur le trottoir. C'est cet élément qui les mènera directement vers la cache des casseurs. En cet endroit habitent des repris de justice. Ils sont pris a chaud. Le butin est récupéré ce sont 400 grammes d'or que le document qui nous a été remis l'a désigné de minerais jaune de valeur. Les 400 grammes sont évalués à 2 000 000 DA. Les deux casseurs sont des repris de justice. Ils ont été présentés au parquet qui a requis leur mise en détention préventive. Le JAP a décidé les juger en flagrant délit séance tenante et les a mis en détention préventive avec ouverture d'une enquête complémentaire.