Le 2 avril, le Sénat (chambre haute du parlement français) avait approuvé en première lecture une proposition de loi qui vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales pour les personnes résidant sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie depuis plus de dix ans. Jusqu'à présent, seuls les citoyens (et leurs enfants) inscrits sur les listes électorales au moment de l'accord de Nouméa établi en 1998 avaient le droit de vote. Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mai, l'Assemblée nationale (chambre basse) a adopté la révision constitutionnelle réformant le corps électoral, par 351 voix pour et 153 contre.